Fiche Sur La Bretagne
Note de Recherches : Fiche Sur La Bretagne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar milanjaguar • 19 Novembre 2012 • 2 006 Mots (9 Pages) • 1 122 Vues
La Bretagne
Avec une superficie de 27 507km², une population de 3 175 064 habitants (densité de population de 117hab/km²), la Bretagne est 10ème région française en superficie et 7ème en population. Composée de 4 départements : Côtes d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan, sa préfecture de région est Rennes.
La région ne correspond pas à l’appellation historique de Bretagne qui inclurait la Loire Atlantique (avec Nantes). L’affirmation identitaire de la région => langue, patrimoine artistique, peuplement autrefois celte et société paysanne traditionnelle sous coupe ecclésiale. Considérée cme sous-développée jusqu’aux années 1950, la Bretagne connait une forte intégration dans l’espace français puis européen. Nombreuses sont les aides financières de l’Etat que par l’UE (modernisation agricole et transports). L’accent est mis essentiellement sur l’agriculture et sur un désenclavement d’une région qualifiée de finisterre.
Toutefois, une agriculture trop productiviste, une industrie peu représentée et de fortes disparités intra régionales sont à déplorer. Le problème d’un réaménagement breton se pose.
I – Une image provinciale forte
A – La péninsule bretonne
1 – L’Armorique, morcellement et clivages
La Bretagne abrite massif Armoricain avec paysages variés : bas plateaux aux vallées encaissées, vallons, crêtes de grès, collines de granit, de grès et se schiste. Les Monts d’Arrée (380 m) sont le point culminant. Côtes plus souvent rocheuses, plus élevées au nord qu’au sud. Toutefois, quelques anses sableuses, des estuaires, des abers sont à dénombrer. Des « pays » définis par des disparités culturelles, historiques et linguistiques fractionnent la région et soulignent leur diversité. Un autre clivage sépare la Haute Bretagne précocement ouverte à l’influence française (autour de Rennes) et une Basse Bretagne occidentale longtemps plus isolée et plus traditionnelle.
2 – Environnement océanique et fonds terrien
La mer permet le maintien d’une pêche multiforme, d’une agriculture littorale avec les ceintures dorées légumineuses, d’arsenaux restructurés tels que Brest et Lorient ; on note aussi l’essor de l’aquaculture, du tourisme littoral favorisé par l’originalité du paysage. Cependant, la forte activité du grand commerce qui fit la fortune de Saint-Malo a été abandonnée. Influence océanique dicte tonalité climatique : baignée par eaux tièdes de la dérive nord-atlantique, Bretagne jouit d’un climat doux, avec beaucoup de pluie, au temps variable et parfois venteux. Il y a une certaine ressemblance avec l’ouest britannique que la région veut garder. 330 000 ha (soit 12% du territoire) est couvert par les forêts : mais rares sont les massifs étendus (forêt de Paimpont ou de Rennes). Dans un contexte de déforestation, les landes sont mises en culture : bocages de cultures variés à différentes échelles prennent le pas. Les traditionalismes tels que l’habitat dispersé et groupé, les maisons aux murs de granite ou de grès et aux toits d’ardoise sont des témoins de l’histoire mis à mal par les mutations contemporaines.
B – La population bretonne
1 – Le retournement culturel
A la fin du 19ème siècle : Bretagne : arriérée. Aujourd’hui : système éducatif performant qui s’appuie sur le dynamisme des métropoles moyennes. Langue bretonne : vif recul depuis scolarisation massive et développement des échanges. Mais certaine résistance dans les campagnes mais qui s’effondre vers années 1960 avec abandon enseignement familial de la langue. Les locuteurs bretons sont désormais – de 220 000, son enseignement restant marginal, tout en connaissant un regain d’intérêt.
2 – Le renversement démographique
Après longue période d’exode, excédent migratoire à partir de 1965. Il est le premier facteur de croissance démographique (avec une part de 75% dans la croissance régionale). Si des jeunes actifs de – de 30 ans quittent encore la région pour la région parisienne, une arrivée d’actifs (30-40 ans) et de retraités compense ce mouvement. Toutefois, la population vieillit, fécondité et natalité baissent, ainsi que l’accroissement naturel : il est négatif dans les Côtes-d’Armor, nul dans le Finistère et résiste encore en Ille-et-Vilaine. Par conséquent, la population bretonne n’est plus uniforme (91% vers 1960 à 79% en 1999) ;
3 – Les disparités démographiques
Il existe deux axes de densification en Bretagne :
- Nantes-Vannes (prolongé jusqu’à Quimper)
- Nantes-Rennes (et à posteriori Saint-Malo et Saint-Brieuc)
Elles impliquent l’attraction résidentielle, le niveau et la qualité de l’emploi interviennent. Par rapport à France, la croissance est faible pour les espaces urbains qui regroupent 42% de la population. Cette croissance est soutenue dans l’espace péri-urbain où pôles urbains exercent une attraction. Ces espaces sont marqués par des pavillons et par l’extension des aires de migration. L’espace rural regroupe 28% de la population mais l’empreinte rurale reste forte : la densité rurale et le nombre de ruraux témoignent d’une attraction encore vivace à l’exception du centre-ouest.
II- Le réveil de la Bretagne
A – La révolution agricole et agroalimentaire
1 – L’orientation productiviste
Phénomène de modernisation agricole, avec cultures légumineuses et alimentation animale. Production animale = 80% revenus agricoles avec élevage bovin laitier, élevage hors sol, multiplication filière agro-industrielle avec des ateliers spécialisés. Cte agriculture nécessite grandes conso d’engrais, produits phytosanitaires, alimentation animale produite localement ou importée.
2 – L’intégration agroalimentaire
Industries Agricoles et Alimentaires (IAA) => ultraspécialisation de la production (élevage porcin, naisseur, engraissement porcin, poulets de chair, poules pondeuses) : agriculture ss contrat, industrialisée et intégrée. IAA entraînent secteur coopératif compétitif avec secteur industriel issu de l’artisanat local. Avec principaux axes de communication, liaison avec les grandes plates-formes de distribution.
3
...