Introduction aux sciences économiques
Cours : Introduction aux sciences économiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Justine Gengembre • 6 Décembre 2017 • Cours • 2 876 Mots (12 Pages) • 880 Vues
Introduction aux sciences économiques
Introduction générale
Bibliographie
B.GUERRIEN 1996, Dictionnaire d’analyse économique, Paris, La Découverte – à acheter
P.SAMUELSON et NORDHAUS 1999, L’Economie (Tome 1 et 2), Paris, Armand Colin
J.STIGLITZ 2003, Principes d’économie moderne, De Boeck
E.PHELPS 1990, Economie politique, Paris, Fayard
G. DELEPLACE 2001, Histoire de la pensée économique, Dalloz – à avoir lu
SCHUMPETER 1953, Histoire de l’analyse économique (1- L’âge des fondateurs), Gallimard
A. BERAUD et FACCARELLO 1992, Nouvelle Histoire de la pensée économique, La Découverte
Introduction générale
Economie vient du grec ancien :
Oïkos : la maison, maisonnée, le foyer, les personnes qui vivent sous le même toit
Nomos : loi, règle, coutume, les choses qui normes le comportement
L’économie c’est donc les lois, règles qui encadrent le fonctionnement du foyer.
De la maisonnée à la nation
L’économie ne se penche pas uniquement sur les foyers mais aussi sur la sphère des activités humaines de la planète. On passe alors du foyer à l’économie mondiale avec notamment le processus de mondialisation.
Qu’étudie la science éco ?
Analyse de la richesse, de la production : ce n’est pas une notion universelle, elle est différente selon les époques, les lieux, les cultures. Par exemple, au Moyen-Age être riche c’était avoir de la Terre. La richesse aujourd’hui c’est avoir de l’argent : on peut faire ce qu’on veut dans l’espace marchand.
Analyse du choix rationnel : en fonction de quoi les individus vont décider de consommer, investir (est-ce-que ça vaut le coût ?)
Richesse vs choix rationnel : pourquoi deux objets différents ?
La notion de richesse chez Aristote (364-322 av. J-C)
Aristote parle alors de bonne richesse ou de mauvaise richesse. La bonne richesse étant, si elle n’est pas excessive, la satisfaction des besoins des autres en nourriture par exemple. Si je produis du blé parce que la population en a besoin alors c’est une bonne richesse. Au contraire, la mauvaise richesse c’est lorsque je garde les quantités de moi pour les faire fructifier, c’est-à-dire s’enrichir pour s’enrichir (= spéculation aujd). La pratique visant à l'accumulation de moyens d'acquisition en général, plus particulièrement de celui qui accumule la monnaie pour elle-même et non en vue d'une fin autre que son plaisir personnel est une richesse qu’il faut interdire : la chrématistique.
Cette notion de richesse va être modelée autour des âges
La richesse, les échanges et la scolastique = Moyen-Age ~700 à 1400
La scolastique est la théorie qui est mise en place pour analyser la société principalement au Moyen-Age. Pour elle c’est Dieu qui détermine l’ordre des choses et qui créé tout. Cette théorie est majoritaire en Europe, on l’appelle théorie européano-centrée. Dans la pensée scolastique, la richesse vient de la Terre, de la production de la Terre (créée par Dieu). Les échanges sont alors importants car ils permettent de déplacer les productions pour que les populations d’ailleurs puissent les consommer.
La richesse, les échanges et les classiques = 18-19ème siècles
Pour les classiques, c’est la production de B&S qui produit la richesse = toutes les marchandises utiles aux humains. Les échanges permettent de produire encore plus de richesse car si je produis plus de B&S je peux plus en échanger…
La richesse, les échanges et les contemporains
Chez les contemporains, cette notion de richesse existe tjrs. Elle est aujd liée à la VA (valeur que l’on ajoute à des matières premières et des CI pour faire un nouveau produit). La VA c’est un indicateur de richesse, autrement dit le PIB qui est la somme des VA est la mesure de la richesse créée sur une année dans un pays. Le PIB ou la VA sont des notions contemporaines de la richesse, mais ces notions posent PB.
Cette notion de richesse, le PIB, est contestable et contestée. Il existe bien entendu des limites au PIB comme par exemple la non prise en compte du travail domestique dans son calcul « Si j’épouse ma femme de ménage, je fais baisser le PIB » ou encore le fait que le PIB n’est pas forcément une mesure du bien-être = quand je pollue, il faut alors que je m’adresse à des entreprises pour dépolluer, cela créé de la VA mais polluer n’engendre pas du bien-être bien au contraire.
La richesse est tjrs un sujet important surtout en macro-économie. En revanche dans l’évolution des théories contemporaines (plutôt micro-économiques et principalement néo-classiques) repose sur le choix rationnel.
Le choix rationnel est lié à la rationalité instrumentale = type de rationalité bien particulière, l’agent va regarder les coûts que ça demande et les recettes espérées en fonction de la différence positive ou négative entre les deux, l’agent va choisir de produire/investir ou pas. Pour un agent comme un ménage, la réflexion va plutôt se faire entre le pouvoir d’achat et le prix du produit ainsi que son utilité.
Les premières définitions de l’économie
Il existe une diversité, pluralité des définitions de l’économie.
La définition classique (Say 1830)
Pour J-B Say l’économie c’est : Produire
Echanger ou Répartir
Consommer
Dans cette définition, d’un côté il y a la production
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