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TPE La Femmes A Travers Les époque

Note de Recherches : TPE La Femmes A Travers Les époque. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2014  •  1 785 Mots (8 Pages)  •  1 152 Vues

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TPE

I)

La Préhistoire : la fécondité avant tout

Vénus : la beauté synonyme de survie

De nombreuses Vénus (environ 250) datant du Paléolithique (3 millions-12 000 vant J.C.) ont été découvertes en France et dans tout le reste de l'Europe. Sculptées dans l'ivoire, l'os ou encore la pierre, ces statuettes constituent les premières représentations de la femme.

Elles ont de nombreux points communs : courtes silhouettes, visage souvent sans traits, seins, ventre, fesses, cuisses hypertrophiées.

La fonction exacte des ces Vénus n'est pas connue.certaines ont été trouvées dans un contexte rituel on peut donc présumer que ces Vénus étaient des idoles de la fécondité, symboles de la fertilité : beauté et survie sont étroitement associées dans les premières représentations de l'idéal féminin. La femme à la préhistoire était donc physiquement formée afin de pouvoir porter un enfant, elle devait donc avoir des ressources (graisse) afin de maintenir l'enfant en vie et au chaud.

L'antiquité : corps athlétiques et jeunesse magnifiée

1) Les canons égyptiens

Depuis les débuts de la civilisation égyptienne, la femme est représentée suivant des canons relativement stables. Parmi les femmes célèbres pour leur beauté, on peut citer Ahmes-Nefertari qui faisait l'objet d'un culte de la personnalité et d'un culte divin : les statues la représentent comme une beauté africaine élancée, mince et musclée, aux jambes longues et aux fesses rebondies, aux seins menus et à la taille large. Elle est souvent vêtue d'une robe de lin laissant paraître ses formes par transparence. La représentation du visage dans l'art obéit à des règles précises, comme on peut le voir sur le fameux buste de Néfertiti. La peau est peinte en ocre jaune et non en rouge, comme c'est le cas pour les hommes : la femme, qui veille sur la maison, est à l'abri des rayons du soleil. L'œil, souvent exagérément ouvert, est souligné d'un trait de khôl qui intensifie le regard. Enfin, la femme idéale égyptienne est éternellement jeune.

2) La beauté grecque : un corps presque masculin

Pendant la période archaïque (VIIe-VIe siècles avant J.C.), les statues ne représentent jamais de personnes réelles : elles s'attachent, au contraire, à un idéal de beauté, de piété, honneur ou sacrifice. Cet idéal est alors incarné par un jeune homme, entre l'adolescence et l'âge adulte.

Les femmes, quant à elles, sont drapées dans des tuniques laissant voir la forme de leur corps aussi athlétique que celui des hommes. En effet, à cette époque, la beauté réside dans l'harmonie du corps et non dans un quelconque artifice : seul l'exercice physique peut permettre d'obtenir le corps musclé adéquat. Ce n'est qu'à partir du Ve siècle que la statuaire s'attache à représenter également de vraies personnes. C'est le sculpteur Praxitèle qui fait accepter pour la première fois le nu féminin. Il présente une image érotique et féminine de la femme, et s'inspire, pour ses sculptures d'Aphrodite, des courbes et du visage de Phryné, célèbre courtisane de l'époque.

Le Moyen Âge : l'âge des jeunes filles nubiles

L'interdiction du maquillage

Au Moyen Âge, le maquillage, sous prétexte qu'il travestit les créatures de Dieu, est interdit par l’Église toute puissante. Une seule couleur est tolérée : "le rouge de la pudeur". La Vierge Marie est alors généralement représentée comme une statue sans aucune féminité. On peut remarquer son teint très pâle : symbolisant la pureté, mais aussi la richesse et l'oisiveté, la blancheur de la peau est alors très recherchée. .

Généralement dissimulé sous des vêtements amples, le corps doit obéir à des canons très particuliers. La jeunesse, encore une fois, est exaltée : la femme se doit d'être large d'épaule et d'avoir des seins petits, fermes et écarté, une taille de guêpe, des hanches étroites et un ventre rebondi. La blondeur est également exaltée.

La France au Moyen-Age est très religieuse (Églises, Chapelles dans chaque villages) la chrétienté est très importante, la religion est omniprésente ce qui peut expliquer cette recherche de pureté, de simplicité chez la femme en adéquation avec la Bible.

La Renaissance : le retour de la féminité

Sous le règne de Catherine de Médicis, la France découvre les fards, importés d'Orient. Désormais, à la Cour de France, on se maquille les yeux, les cils et les sourcils à l'antimoine noir ; on porte du vermillon sur les lèvres, les ongles et les joues. On va jusqu'à se rougir le bout des seins. Le teint diaphane est toujours de mise. Les courtisanes de Venise, considérées comme les plus belles femmes, véhiculent une nouvelle idée de la femme idéale, qui doit désormais être pulpeuse, avoir le teint pâle et les cheveux d'or (le fameux blond vénitien). Cette mode du maquillage, de la mise en valeur du visage (joues, paupières …) est liée à la découverte de l'Amérique en 1450 apportant ainsi des épices utilisée pour les teintures et pour les cosmétiques.

Du corps idéalisé...

Pendant la Renaissance, le corps féminin réapparaît dans l'art non-religieux. Il est encore une fois idéalisé. Les femmes des tableaux de Raphaël et de Botticceli se tiennent dans des postures peu naturelles, qui rappellent le déhanché des statues antiques grecques. Quant à la Vénus de Botticelli,a elle a tout de la statue : d'une blancheur d'ivoire, sans le moindre poil ni bourrelet, elle est l'archétype de la beauté de marbre. Une divinité plus qu'une femme, au corps entièrement

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