Selon vous, l’expérience alimentaire est-elle nécessairement associée à une expérience esthétique ?

Selon vous, l’expérience alimentaire est-elle nécessairement associée à une expérience esthétique ?

        Aujourd’hui, beaucoup de personnes sont intolérantes sur l’aspect esthétique de la nourriture. Néanmoins, énormément de personnes se demandent si cette caractéristique joue réellement un rôle important dans notre alimentation.

C’est pourquoi, nous cherchons à comprendre si la nourriture doit être belle pour qu’elle soit consommée.

        Pour répondre à cette question, nous verrons que l’apparence de la nourriture est un art reconnu et qu’il est d’autant plus exposé grâce à de nombreuses émissions. Ensuite, nous constaterons que la beauté culinaire dépend quelquefois des origines et de notre culture. Puis, nous observerons que certains aliments sont plus ou moins beaux que d’autre malgré le fait que des produits peuvent être très bien présenté sans connaître la qualité gustative désiré. Pour terminer, nous parlerons du fait que quelques situations nous obligent à passer au-delà de l’apparence culinaire.

        Effectivement, l’apparence culinaire est un art reconnu. Qui n’a encore jamais refusé de goûter un plat juste parce que l’apparence n’y est pas ? Car oui, apprécier son repas passe parfois par apprécier sa présentation. De nos jours, cet aspect est mis en valeur grâce à différentes manières. Prenons par exemple le cas des émissions télévisées, tel que l’émission « Le meilleur pâtissier ». Diffusé sur M6, il s’agit d’une émission ou plusieurs pâtissiers s’affrontent face à un jury constitué d’un chef (Cyril Lignac) et d’une bloggeuse (Mercotte). Toutes les épreuves de ce concours sont alors notées et l’aspect de leurs travaux vaut la moitié de la note. Ainsi, que la description du gâteau de mariage dans le roman de Flaubert Madame Bovary.

        Nous mangeons également en premier lieu avec les yeux car notre vision de l’assiette peut fortement jouer sur l’envie de manger ce qui se trouve devant nous. Comme par exemple, l’expérience de Charles Spencer qui est psychologue expérimental à Oxford où il dit que la vision est même plus importante que le goût et l’odeur dans la perception d’un plat.

        Par ailleurs, nous constatons que selon notre origine et notre culture, nos attentes sur la beauté culinaire peuvent variées. C’est le cas par exemple des personnes venant d’Asie, elles se nourrissent principalement d’insectes bien que ce ne sont pas les seules. Cette alimentation s’appelle l’entomophagie, ce régime est en majorité répandu en Afrique, en Asie et en Amérique.

        Ensuite, nous voyons que des aliments sont parfois beaux mais ils n’ont pas le goût attendu ou espéré. Ainsi, une personne ayant par exemple déjeuné dans le café du coin, un repas sans beaucoup d’esthétique dans l’assiette mais avec un goût agréable allant rechercher le goût accompagné de l’esthétique ailleurs. Il pourrait alors tomber sur un plat qui est très joliment présentés bien que le goût ne soit pas excellent.

D’autre part, l’esthétique peut être trompeuse et faire courir un danger plus ou moins grave comme par exemple, dans « Charlie et la chocolaterie » avec le passage où Augustus Gloop va boire dans la rivière-mélangeuse de Willy Wonka, tomber dedans, et être aspiré par un tuyau de verre menant à la salle des nougatines. La pression du chocolat associée au faible diamètre du tuyau le déforme et le rend fin comme une allumette. On ne sait pas s’il va survivre.

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