Projet Pro

Introduction  

Actuellement en première année d’administration économique et sociale (AES), nous devons,  dans le cadre du projet professionnel, choisir un métier que l’on souhaite découvrir. Ce métier ne doit  pas spécialement être un métier que l’on souhaite exercer ou qui correspond aux enseignements de notre  filière. J’ai donc choisi de m’intéresser aux chercheurs en bio-marine, en biodiversité et développement  durable.  

Dans un premier temps, mon choix n’était pas totalement arrêté. J’hésitais entre les métiers de  l’édition, tel que journaliste et éditeur, et les métiers concernant la biodiversité. Finalement, mon choix  s'est rapidement arrêté sur le second domaine. En effet, l’univers de la bio-marine, de la biodiversité  m’intéresse car il est important pour moi de comprendre les océans et les espèces qui y vivent pour  mieux les protéger face aux questions actuelles pour lesquelles j’ai peu de possibilité de réponse dans le  cadre de mes études. L’idée originale de m’intéresser aux professionnels exerçant dans le domaine de la  biomarine m’est donc venue dès le début du projet professionnel.  

Dans une première partie, nous verrons ce que je pense/pensais savoir sur le métier de chercheur  en bio marine. Puis, dans une seconde partie nous verrons ma vision du métier après les différents  entretiens. 

Première partie - Ce que je pense/pensais savoir sur le métier de chercheur en  biomarine

Les différents métiers concernant la biomarine étaient pour moi difficiles d’accès car on en parle  peu, et bien que les questions écologiques soient omniprésentes dans la société, très peu d’actions concrètes  concernant les océans sont mises en avant. Le développement de ces questions d’actualités m’a poussé à  essayer d’en savoir plus.  

A propos du cursus scolaire : les métiers de la biomarine et de la recherche en science me laissent  penser à de nombreuses années d’études, et potentiellement l’obligation d’avoir un doctorat car les  débouchés ne paraissent pas être développés. De plus, la biomarine n’est pas forcément accessible  dans toutes les facs car l’univers marin est développé essentiellement sur les côtes. Une licence en  biologie me paraît nécessaire, mais je ne connaissais pas les différents Master et doctorat possible. Par  ailleurs, il était essentiel pour moi, dans ce type d’étude, de faire une année à l’étranger pour être en  contact avec les différents types de fonds marins et de population marine pour accroître ses  connaissances et avoir un meilleur niveau et garantir des débouchés viables.  

Selon moi, certaines compétences et qualités sont nécessaires au métier de la biomarine et des  sciences en générale. Tout d’abord, je pense qu’il faut être un passionné de la mer, de l’océan, et des  animaux marins, car les débouchées me paraissent si inaccessibles et le métier difficile que la passion est  nécessaire. De plus, des compétences (voire même des facilitées de compréhension) en science en  générale (mathématiques, sciences et vie de la terre, physique chimie) me paraisse absolument  obligatoire pour faciliter la compréhension lors du cursus scolaire, faciliter la compréhension des études  scientifiques menées et cela toujours dans le cadre d’une optique de débouchées réduites. Par ailleurs,  des compétences en nautisme me paraissent importantes mais pas nécessaires, car pour les périodes  d’observations, ou dans les différents moments d’une carrière en biomarine, la probabilité d’être  confronté aux bateaux, à la plongée et à l’eau en générale me paraît obligatoire. La patience et la  pédagogie sont des qualités également importantes pour moi car les recherches sont longues, les diffuser  et les faire comprendre aux individus encore plus, et pour que des mesures et des réformes soient mises en  place, un long moment peut encore s’être écoulé. Enfin, une des compétences (qui n’en n’est pas vraiment  une) requise par ce type de métier est d’être prêt à bouger, voyager, être loin de sa famille par période.  En effet, pour moi, la mobilité est nécessaire aux recherches car les fonds marins sont tous différents.  

         Le travail du chercheur en bio marine se fait, pour moi, en équipe et en solitaire. En effet, le  chercheur doit trouver des objets d’études qui le passionnent seul, mais il doit avoir une équipe qui  l’accompagne au vue des nombreuses compétences nécessaires, des recherches à mettre en place, du  matériel à utiliser. Il doit « trouver » des solutions seul car la science est, pour moi, un métier de  réflexion, mais il doit être accompagné d’une équipe pour le débloquer. En effet, la science et la  bio marine plus particulièrement sont des métiers d'idées et d’innovation, et deux personnes peuvent avoir  deux idées qui ne fonctionnent pas, mais qui ensemble vont fonctionner.  

 Il existe, comme dans tous les métiers, des avantages et des inconvénients. Pour moi, les  principaux inconvénients sont : le besoin de mobilité pour bien mener les études, le faible impact qu’ont  les différentes solutions proposées ou le temps pour les mettre en place, les conditions météorologiques  aléatoires, le manque de budget pour financer les projets de recherches, les constats qui peuvent parfois  être difficile à encaisser, et l’insertion professionnel qui me semble encore une fois difficile. Les  principaux avantages sont pour moi : la variété des possibilités de recherches, la mobilité à  l’internationale, la découverte, les rencontres et le partage, la transmission, le fait de vivre sa passion.  

 Ainsi, le domaine de la biomarine est pour moi difficile, voire même en souffrance car peu  reconnu ou peu écouté. Cependant, ces métiers ont, je pense, une bonne réputation auprès du public,  peut être une moins bonne réputation auprès des grandes entreprises et des lobbys. Je pense que ce sont  des métiers d’avenir, qui sont nécessaires et qui ont un potentiel d’évolution énorme. Un des autres points  positifs est la diversité, on ne fait jamais la même chose.  

Il me restait encore beaucoup de questions en attente. En effet, je n’ai aucune idée du salaire que  peut toucher un biologiste marin, même si ma première intuition me laisse penser qu’ils gagnent bien leur  vie. De plus, je ne sais pas quels types d’expérience, d’étude ils sont amenés à diriger ou bien à  participer.  

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