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Projet ECORAIL

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Par   •  3 Avril 2013  •  1 810 Mots (8 Pages)  •  986 Vues

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ETUDE DE CAS N°4

"PROJET ECORAIL"

* Mise au point et échange de machines ferroviaires pouvant circuler sur les voies ferrées déclassées (« vélorail », « cyclorail »...)

Partenaires

 Le SMAT (Le Syndicat Mixte d'Aménagement du HAUT-ALLIER, situé sur la frange ouest de la Haute-Loire) G.A.L HAUT ALLIER est moteur dans ce projet.

 la Fédération ADEMPA (Association de Développement de la région "Montaña Palentina") dans la province de Palencia, au nord de Castilla y Leon (Espagne)

 le Groupe VOGELSBERG (situé au nord de Francfort, Allemagne),

Avec l'assistance d'Isabelle MOISAN de la Cellule Transnationale Haute-Loire

1. La naissance du projet de coopération

Le SMAT a voulu trouver un moyen de réutiliser une ancienne voie ferrée inutilisée située dans un site remarquable du point de vue paysager au sud de son territoire. De la ligne Le Puy-en-Velay/ Langogne, il ne restait qu'une douzaine de kilomètres de voies aux environs de la commune de Pradelles (extrême sud du département de la Haute-Loire). Ce tronçon était menacé par la politique de démantèlement des voies entreprise par la Société Nationale des Chemins de Fer.

Le SMAT a alors cherché à sauvegarder ce patrimoine local en encourageant la création d'activités liées à ce dernier. Ainsi, une association locale de passionnés du rail, "les amis de la ligne Le-Puy Langogne", s'est vu confier l'exploitation de la ligne avec un engin touristique fabriqué en Auvergne et appelé le "vélo-rail".

Jean-Marc SCHLICK directeur du SMAT a entrepris des démarches auprès de la SNCF, d'élus, et de diverses administrations pour empêcher l'enlèvement des voies. Il s'agissait de négocier dans un premier temps un report de la date de démantèlement pour permettre à cette nouvelle activité de se mettre en place et de s'enraciner dans le paysage local. Pour cela, un succès de l'opération était indispensable, d'où l'énergie déployée par le SMAT pour que la première saison d'exploitation du vélo-rail bénéficie des meilleurs atouts et de la meilleure médiatisation possibles.

Le projet était lancé au niveau local mais menacé par des décisions émanant de niveaux de décision élevés et éloignés des préoccupations du terrain. Il fallait donc fortifier le projet local au maximum en mobilisant localement mais également en lui apportant un maximum de cautions et d'appuis extérieurs pour augmenter sa crédibilité et son audience.

Un programme de coopération transnationale avec des territoires ayant entrepris (et surtout réussi) des projets équivalents semblait être particulièrement bienvenu dans ce contexte.

DIFFICULTES ET FACTEURS DE REUSSITE

- pas de problème de volonté locale et au contraire, un besoin de donner plus d'ampleur au projet

- intérêt mais parfois difficultés dans le partage des tâches, entre l'association (pour l'aspect pratique et technique de l'exploitation) et le SMAT( pour les contacts extérieurs et la médiatisation du projet).

ENSEIGNEMENTS A TIRER

- disposer d’ une volonté locale forte avant de se lancer dans un programme de coopération transnationale

- anticiper la dimension transnationale d'un projet

2. La recherche de partenaires

Dans ce cas, il n'y a pas eu de recherche de partenaires puisque le SMAT a réagi à une petite annonce passée dans Infoleader par le groupe espagnol Adempa, dans le cadre du programme Leader I. Un premier contact établi à ce moment-là resta sans suite principalement par manque de mobilisation sur le sujet (le projet du Haut-Allier n'était pas encore une préoccupation majeure) mais aussi en raison de la barrière linguistique entre les partenaires.

C'est au début du programme Leader II que le projet local s'est dessiné et que le besoin de coopération avec l'extérieur s'est fait sentir. Très vite, le SMAT s'est doté d'un outil pour la coopération en créant avec les autres groupes Leader de Haute-Loire la Cellule Transnationale Haute-Loire qui a permis de réactiver tous les anciens contacts et de faire progresser les plus intéressants. La grande motivation d'Adempa et du SMAT a permis d'envisager très rapidement une coopération en dépit des différences d'avancement du projet entre les deux partenaires.

DIFFICULTES ET FACTEURS DE REUSSITE

- les outils d'information de l'AEIDL sont efficaces

- la Cellule Transnationale Haute-Loire a permis de faire le lien entre les partenaires

ENSEIGNEMENTS A TIRER

- intérêt de disposer d’un intermédiaire (ex. : barrières linguistiques)

- importance capitale de la motivation des partenaires

- des niveaux d'avancement différents entre les projets ne représentent pas un obstacle à la coopération.

3. De l’idée au projet : la (les) première(s) rencontre(s)

La première rencontre entre les groupes espagnol (2 représentants) et français (3 représentants y compris la Cellule Transnationale) a eu lieu en avril 1997 sur le territoire du SMAT pendant deux jours. Cette rencontre a permis aux deux représentants du groupe espagnol de visiter le territoire du Haut-Allier, de découvrir la structure SMAT, et de prendre connaissance en détail du projet français.

Avant de se séparer, une sorte de charte sur les objectifs à atteindre et actions à entreprendre a été fixée. L’objectif pour chacun des groupes est de revitaliser une partie de son territoire par la revalorisation, d'abord touristique puis générale, de ses

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