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Pline L'ancien

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Par   •  18 Février 2015  •  1 033 Mots (5 Pages)  •  741 Vues

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Pline l'Ancien (en latin Gaius Plinius Secundus), né en 23 après J.-C. à Novum Comum (l'actuelle Côme) dans le nord de l'Italie et mort en 79, à Stabies (Stabia en latin), près de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve, est un écrivain et naturaliste romain du Ier siècle, auteur d'une monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle (vers 77).

Il adopta son neveu qui prit le nom de Caius Plinius Caecilius Secundus, Pline le Jeune, en 79 après J.-C.

L'Histoire naturelle (Naturalis historia), qui compte trente-sept volumes, est le seul ouvrage de Pline l'Ancien qui soit parvenu jusqu'à nous. Ce document a longtemps été la référence en sciences et en techniques. Pline a rassemblé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie.

Pline l'Ancien naquit sous le consulat d’Asinius Pollion et de Caïus Antistius Vetus en 23 de l'ère chrétienne, soit l'an de Rome 776. Une incertitude persiste sur le lieu de sa naissance : Vérone, selon les uns, Côme (Novocomum), selon d'autres1. Ce qui fait croire que Pline est de Vérone, c'est que des manuscrits portent en effet Plinius Veronensis, et que Pline lui-même, dans sa préface, appelle d'un mot militaire Catulle son pays (conterraneus) ; or Catulle était de Vérone. En faveur de Côme, on remarque qu'Eusèbe de Césarée, dans sa Chronique, joint au nom de Pline l'épithète de Novocomensis ; mais Eusèbe et les écrivains postérieurs ont longtemps confondu Pline l'auteur de l'Histoire naturelle et Pline le Jeune, son neveu, l'auteur des Lettres et du Panégyrique de Trajan. L'argument le plus considérable en faveur de Côme est le nombre d'inscriptions trouvées dans cette ville où le nom de Pline revient souvent : elles ne sont pas, il est vrai, relatives à notre Pline, mais du moins elles montrent qu'à Côme ce nom était commun, et l'on en tire la conclusion que notre auteur pouvait être aussi de cette ville. En définitive, ce point ne paraît pas avoir trouvé sa conclusion définitive. ne l'Ancien était membre de la classe sociale des chevaliers romains (eques) par sa mère, fille du sénateur Gaius Caecilius de Novum Comum2. Avant 353, son père Gaius Plinius Celer l'emmena à Rome, où il confia son éducation à un de ses amis, le poète et général Publius Pomponius Secundus. Pline y acquit le goût d'apprendre, qu'il conserva toute sa vie. Deux siècles après la mort des Gracques, le jeune homme put admirer certains de leurs manuscrits autographes, dans la bibliothèque de son précepteur. Il leur consacra plus tard une biographie. Pline mentionna les grammairiens et rhétoriciens Remmius Palaemon et Arellius Fuscus dans sa Naturalis historia4, et fut sans doute leur élève. À Rome, il étudia la botanique au topiaire d'Antonius Castor et vit les anciens « arbre lotus » sur les terrains qui avaient appartenu auparavant à Crassus5. Il put également contempler la vaste structure édifiée par Caligula6 et assista probablement au triomphe de Claude Ier sur la Bretagne, en 44 (III, 119). Sous l'influence de Sénèque, il devint un étudiant passionné de philosophie et de rhétorique et commença à exercer la fonction d'avocat.

Pline

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