En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail ?

Question 1

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?

Le divison du travail permet l’accélération de la production, l’augmentation des habiletés et l’accroissement de la capacité de chacun à innover et à améliorer son poste de travail. L’entreprise Assurances Sécuriplus est donc une entreprise qui correspond à ces principes car elle est séparé en trois divisions, celle des assurances-vie, la division industrielle, qui vend des polices d’assurance-accident, d’assurances-invalidité et autres compléments d’assurances maladie, et finalement la division médicale. Les divisions de la société fonctionnait dans un environnement administratif et dans un contexte de marketing différent, elles étaient donc gérées comme des entités indépendantes, chaque division ayant sa propre direction, équipe de vente, services administratifs et son personnel de bureau.

La division médicale en elle-même est un bon exemple de la division du travail: « La division médicale comptait 66 employés répartis comme suit : sept cades supérieurs, 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration. La division médicale fonctionnait à toutes fins utiles comme une entreprise commerciale autonome. Elle avait sa propre équipe de ventes, ses systèmes informatiques, ses banques de données informatisées, sur les bénéficiaires, ses services comptables et son équipe d’analystes. »1.

Le cheminement du traitement des réclamations décrit encore mieux l’effet de la division du travail dans l’entreprise, le courrier arrivait à la division médicale tous les jours à 11h. Le service du courrier procédais èa l’ouverture et à un premier tri en fonction des divers services au sein de la division. Suite à ce tri, le courrier était distribué à chaque service à 14h. À la réception du courrier, le service des réclamations/médicaments, le triait à son tout en trois catégories, soit les réclamations simples, complexes et incomplètes. Ensuite, les commis aux réclamations procédaient au classement des réclamations et aux traitement de celles-ci. Ensuite, le service des chèques procédais à l’impression des chèques, au classement de ceux-ci et ensuite au rapprochement des chèques et des réclmations, et classe ensuite les réclamations. Le service du courrier prépare par la suite les enveloppes, et expédie celles-ci.

Suite à la réception de plaintes de la clientèle à forcer l’entreprise Les Assurances Sécuriplus à procédé à une étude des temps de traitement portant sur des dizaines de milliers de réclamations de chaque catégorie, ce qui permettait de voir si les effectifs était suffisant, en même temps que la méthode de travail utiliser, ce qui fait que l’entreprise correspond aux principes de l’organisation scientifique du travail, basée sur des normes loyales de rendement, qui est l’œuvre de Taylor, puisque les cinq propositions de Taylor pour organiser le travail dans les ateliers de production sont :

1 - La recherche de la meilleure méthode pour réaliser une tâche, à partir de la détermination scientifique des temps et des modes opératoires et de leur prescription par l’encadrement (planification du travail au moins un jour à l’avance, instructions écrites complètes…)

2 - Le recrutement de l’individu le plus apte à accomplir la tâche par une étude volontaire du caractère, tempérament et rendement de chaque ouvrier.

3 – La formation, le suivi et le contrôle permanents du personnel.

4 – La mise en place d’un système de salaires proportionnel au rendement.

5 – La séparation rigoureuse des tâches entre ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent

Un dernier principe de l'organisation scientifique du travail présent chez Assurances Sécuriplus est la séparation des tâches entre dirigeant et exécutant. L'organigramme de la division médicale de l'entreprise, soit la figure 1 de l'étude de cas permet d'observer la division directe entre les tâches. Ainsi, les dirigeants n'exécutent pas et se concentre uniquement sur la gestion. Les travailleurs exécutent les décisions de la direction. Cet extrait tiré de l'étude de cas présente M Blanchette traitant d'un employé qui voulait faire entendre sa voix sur l'amélioration du rendement. L’extrait démontre la division entre la gestion etl'exécution dans cette entreprise : « J'ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l'entendre japper je tirerais sur sa chaîne, mais qu'entre temps, je voulais le voir devant son écran et qu'il avait intérêt à faire le travail qui lui vaudrait le respect de la direction. » (Atkinson, 1999, p.11).

Sources : 1- Les Assurances Sécuriplus, traduit par André Cyr sous la direction du professeur Richard Déry.

Question 2

En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond ou ne correspond pas aux principes administratifs tels que décrit par Henri Fayol?

L’objectif fondamental des réflexions de Fayol (1916 était d’établier des principes d’organisation qui permettraient d’élaborer des structures génériques assurant une efficacité maximale, compte tenu des buts établies par la direction et de repérer les principales fonctions du processus d’administration. Il propose alors 14 principes généraux d’administration paternalistes, certains correspondant à l’entreprise Les Assurances Sécuriplus, et d’autres moins.

La division du travail, il est important que les travailleurs soient spécialisés, ainsi ils deviennent plus expérimentés et plus productifs, permetant de produitre davantage, avec des effort comparable, l’entreprise correspond donc à ce principe puisque ses tâches sont divisées en groupes ou services, chacun spécialisé dans son champ de compétence.

Pour ce qui est de l’autorité et la responsabilité, qui correspond au droit de donner des ordres et au pouvoir de les faire exécuter, ainsi que, dans le cas de la responsabilité, d’appliquer des sanctions. Dans l’étude de cas, on remarque plusieurs passage évoquant une prise de position autoritaire du directeur de la division, M. Blanchette, à l’égard de ses employés, exemple envers Olivier Le Scelleur, un employé de l'entreprise : « J'ai dit à Le Scelleur que quand je voudrais l'entendre japper je tirerais sur sa chaîne, mais

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