Pensez-vous que les personnages, par leur souffrance, peuvent procurer de la joie à l'acteur qui les interprète et au spectateur qui les contemple ?

Jean-Louis Barrault : « Avec Phèdre, chef d’œuvre classique, nous assistons et il faut en définitive que nous assistons au triomphe de l’ordre et de la mesure sur ce romantisme intérieur. (…) C’est grâce à cette insupportable souffrance créatrice, à ce supplice révoltant que l’acteur connaîtra finalement la joie, cette joie que chacun envie au virtuose. »

Pensez-vous que les personnages, par leur souffrance, peuvent procurer de la joie à l'acteur qui les interprète et au spectateur qui les contemple ?

Notes préliminaires :

/!/ CATHARSIS /!/

Le classicisme s’oppose au romantisme comme pointer dans cette citation :

“nous assistons au triomphe de l’ordre et de la mesure sur ce romantisme intérieur.”

Seulement Théâtre.

joie pour le spectateur car le personnage tragique, composé de bon et de mauvais est punis, ou un destin tragique, pouvant provoquer une satisfaction maligne.

joie :

La joie est une émotion agréable ou un sentiment de satisfaction ou de plaisir de durée limitée, qu'éprouve un individu au moment où une de ses aspirations, ou un de ses désirs vient à être satisfait d'une manière réelle ou imaginaire.

satisfaction du spectateur lorsque le personnages est “punis”

Souffrance :

La souffrance, ou la douleur au sens large, est une expérience de désagrément et d'aversion liée à un dommage ou à une menace de dommage chez l'individu. La souffrance est l'élément fondamental qui constitue la valence négative des phénomènes affectifs.

ainsi, la souffrance du personnage s’apparente à un destin tragique, légion dans les tragédies.

la souffrance va de pair avec la tragédie pour les personnages

Passion étymologiquement (souffrance)

Cependant, cette souffrance inspire t-elle toujours de la satisfaction chez le spectateur et l’acteur?

I Le pathétisme de la souffrance d’un personnage provoque l’attendrissement voir la pitié chez le spectateur

Thésée, père maudit, souffre de son manque de clairvoyance et de la perte de son fils qui en découle, cependant il ne mérite pas cette perte car il a été trompé par Oneone et Phèdre.

Hippolyte meurt, chassé par un père qu’il admire, de plus il n’a pas le droit d’aimer Aricie.

Aricie est gardée prisonnière politique et sa famille est massacré, elle n’a pas le droit d’aimer Hippolyte.

II Cependant, quand le personnages de la tragédie mérite d’être punis, ces sentiments peuvent se transformer en satisfaction.

Oenone se suicide après avoir avisé à Phèdre de faire tout les mauvais choix: confier son amour à Hippolyte, mentir pour elle à Thésée.

Phèdre se suicide à la fin de L’acte V, humilié, ces morts apporte

...