Ip man dissertation sur les héros 5eme

IP MAN : Une légende est née.

Durant les années mille neuf cent trente, Foshan est devenue la capitale des arts martiaux. Les écoles de la ville attirent des disciples toujours plus nombreux en provenance de toute la Chine. Ip Man, spécialiste de la boxe Wing Chung, de karaté, de Kung- Fu, affiche un niveau d’excellence incontestable. Sa renommée n’est plus à faire. Les arts martiaux sont une philosophie, un art de vivre. Ip Man est bientôt témoin des violences profanées par l’armée impériale japonaise auprès de la population chinoise.

Les japonais détruisent tout sur leur passage. Ils agressent femmes et enfants. Ils frappent à mort les hommes qui s’interposent et veulent par-dessus tout être les maitres incontestés des arts-martiaux. Ils ne supportent pas que les chinois aient acquis un niveau supérieur dans les arts martiaux.

Dans l’espoir de maitriser son art du combat, le général en chef provoque Ip Man en le forçant à participer à un tournoi. Ce défi va permettre au grand maitre de rendre aux chinois leur dignité tout en assurant à la boxe Wing Chun… une fabuleuse renommée. Il combattra un à un ses adversaires sans faillir, avec courage, dignité et honneur. Il affrontera les combattants avec humilité, maitrise et compassion. Il ne trahira jamais les règles du combat et ne répondra pas aux insultes, ne s’arrêtera pas devant les tricheries de toutes sortes. Il sortira de ces combats grandit, et en héros.

Quelques jours plus tard, après la défaite des japonais, la violence redouble dans les rues de la ville. Les japonais veulent à tout prix s’imposer. Des combats sanglants éclatent. Les écoles d’arts martiaux sont pris d’assaut. Chaque disciple est confronté à la barbarie des japonais. Ip Man réunit les meilleurs combattants de la ville afin de trouver une solution. Il essaie tout d’abord le dialogue, propose de leur enseigner leur manière de combat, en vain. Il ne parvient à aucun accord. La répression et les mises à mort sont les seules réponses qu’ils obtiennent. La violence est à son apogée. La ville est à feu et à sang. Il ne reste plus d’autre alternative, la défense du peuple, des femmes et des enfants.

Malgré cela beaucoup de chinois seront emprisonnés, tués et d’autres seront obligés de partir, ayant tout perdu. Quelques années plus tard, Ip man ouvrira une école d’arts martiaux à Hong-Kong. Il sera le sensei de Bruce Lee, bien connu comme acteur et de beaucoup d’autre. Mais il restera toujours humble. Quand on interrogeait Ip Man sur sa notoriété, il disait qu’il était un simple amateur qui apprenait tous les jours davantage, qu’il pouvait être le maitre de quelqu’un et l’élève d’un autre.

Ip Man disait aussi que « les possibilités de progression dans les arts martiaux sont infinies, que tant que l’on pratique avec sincérité, on découvre que les limites reculent sans cesse, ouvrant toujours de nouveaux horizons insoupçonnés. La leçon de modestie que comporte l’expérience est bénéfique car les arts martiaux sont un art vivant et une philosophie de vie »

 Ip Man ajoutait que « la véritable sagesse s’est toujours cultivée loin des tumultes et des apparences, là où il n’y a plus de compte à rendre qu’à soi-même. »

Ip man était pourtant une machine de guerre, dangereuse, tueuse. Mais il préférait passer son chemin d’une manière pacifique, au péril qu’on le prenne quelquefois pour un peureux. Ses combats ont toujours été pour une bonne cause. En cela il peut être considéré comme un héros.

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