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Dissertation Dom Juan

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Par   •  15 Septembre 2015  •  Dissertation  •  1 016 Mots (5 Pages)  •  5 146 Vues

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Rédiger un commentaire composé d’environ 700 mots traitant le sujet de rédaction proposé à partir d’un extrait de Dom Juan, de Molière.

Au XVIIe siècle, Dom Juan, ou plus précisément le passage << Un grand Seigneur méchant homme >> de Molière, est créé à cette époque comme une pièce baroque et comique. Dans cet extrait, Sganarelle peint dès le début un portrait peu flatteur de son maître, Don Juan. Le texte étudié montre ce valet portrayant son maître et l’effet miroir qu’il produit.

Tout d’abord, Don Juan, le maître, ne ressemble pas tout à fait à ce que les gens voient au premier abord. Son valet, quant à lui, dit savoir son vrai portrait. Le maître de Sganarelle vit comme un débauché. Le valet souhaite montrer la gravité de l’esprit de son maître en le comparant avec des termes de plus en plus explicites : << Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale >> (Lignes 19 à 23). À l’aide d’une gradation du champ lexical de la débauche, Sganarelle utilise le plus de mot possible pour décrire et augmenter ce que Don Juan est vraiment : un débauché. Il continu avec une antithèse pour prouver que son maître incite à la débauche : << il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui; >> (Lignes 29 et 30). La figure de style montre le contraste du chaud et du froid pour exprimer qu’il n’est pas difficile en matière de femme. En autant que cela lui procure du plaisir. Donc, le portrait dressé par Sganarelle le fait passer pour un parfait débauché qui aime les plaisirs de la vie. En plus, le maître est un blasphème ambulant  pour les croyants. Don Juan ne  croit pas au Ciel, à l’Enfer et les loups garous, or cela évoque une contre-croyance religieuse. L’énumération négative accentue le fait qu’il ne croit nullement à ses croyances chrétiennes : << ne croit ni ciel, ni Enfer, ni loup-garou >> (Lignes 21 et 22). Tant l’affront envers la religion est grand, Sganarelle nomme son maître comme étant un <>. La périphrase nous prouve que le diable fait référence à Don Juan : << diable >> (Ligne 21). Or, le maître ne croit en rien, mais son valet le nomme quand même par un suffixe religieux (diable). De plus, Don Juan est un séducteur hors pair. Le maître de Sganarelle est connu pour épouser n’importe quelles femmes : << c'est un épouseur à toutes mains. >> (Lignes 28 et 29). La métonymie fait en sorte que << toutes mains >> représentent  bon nombres de femmes. Cependant, la folie de Don Juan est encore plus grande. Il aime mieux conquérir ce qui est le plus difficile : <<  Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, >> (Ligne 29). La gradation décroissante montre qu’une dame représente plus qu’une simple paysanne, or elle représente plus pour le séducteur. Le maître de Sganarelle prendrait bien toutes les femmes qu’il le peut et les plus difficiles d’accès. Le portrait de Don Juan se définit alors par un débauché, un non-croyant et un séducteur.

Par la suite, Don Juan n’est pas le seul à être mauvais. Le valet, Sganarelle, est en fait une partie de lui, ce qui accentue le mauvais portrait du maître¹. Sganarelle se dit être le porteur de la bonne foi chrétienne plus que Don Juan. Le valet se croit mieux que son maître, mais un bon chrétien ne croirait pas à des superstitions : << il ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou >> (Lignes 21 et 22). L’énumération prouve qu’en citant <> Sganarelle s’est accidentellement révélé. Plus, à l’aide d’une personnification, le Ciel est représenté par dieu qui ferait l’acte humain d’accabler Don Juan pour ses pêchés : << le courroux du Ciel l'accable quelque jour >> (Ligne 35). Le valet ne semble pas très croyant à vouloir le mal de son maître. Donc, Sganarelle n’est pas un si bon croyant qu’il le croit dû aux superstitions et dû à son vouloir de faire du mal à celui-ci. En plus, le valet aime se vanter de connaître les méfaits de ce dernier. Sganarelle semble prendre plaisir à utiliser la négation : << Je n'ai pas grande peine à le comprendre, moi >> (Ligne 14). Il se vante de comprendre, mais pas son interlocuteur. La vantardise du valet continue avec l’utilisation excessive qui énumère un champ lexical tel que : << je / me / moi >>.Or, le valet semble prendre goût à se vanter sur ce qu’il sait et sur sa personne. Sganarelle  agit aussi comme un poltron. Il laisse soudainement place à la peur en évoquant le champ lexical du peureux qu’il est : << crainte / terrible / horreur >>. Ayant aperçu son maître de loin, Sganarelle s’exclame avoir parlé trop vite en ayant tout dit : << je t’ai fait cette confidence avec franchise, et cela m’est sorti un peu bien vite de la bouche ; >> (Lignes 42 et 43). Avec une métonymie, il raconte que c’est sa bouche qui s’est laissé aller trop vite, quand c’est lui en fait, mais il est trop apeuré de l’avouer. Alors, c’est dû à son répertoire de mot d’horreur et de ne pas s’avouer lui-même qu’il est en fait un poltron. Or, le valet, ressemble plus qu’il ne le pense à Don Juan, car il est loin d’être parfait comme il le prétend.

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