ADM 1005 travail noté 1

Question 1 (5 points)

En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation scientifique du travail (Taylor) et à l’administration classique (Fayol) ? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes de l’organisation scientifique du travail et de l’administration classique.

Taylor, dans les principes de l’organisation scientifique du travail, démontre clairement la forme pyramidale. Au sommet, il y a la direction, puis les managers et finalement les employés. En effet, la division du travail a beaucoup d’importance dans la gestion d’une entreprise, selon la pensée taylorienne.

De plus, Taylor mentionne que dans une entreprise « la direction planifie, analyse et systématise les tâches. Elle choisit les ouvriers et établi les systèmes de rémunération. Les ouvriers, de leur côté, exécutent les tâches de manière à atteindre les revenus les plus élevés. » (Management à l’ère de la société du savoir, 2011, p. 37)

Alors que l’entreprise SEMCO, c’est le contraire. La division du travail n’est plus présente. En effet, « tous les employés participent à la prise de décision. Par exemple, l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine de production sont des points qui sont décidés par les employés. » (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p.6)

Quant à la rémunération des employés, SEMCO, encore une fois remet en question un autre principe important de la pensée taylorienne. Taylor mentionne que la rémunération doit être mise en place avec un système proportionnel au rendement de chaque employé. Chez SEMCO, c’est les employés qui décident quelle forme de salaire ils aimeraient recevoir. De plus, c’est aussi eux qui décident comment distribuer le profit. Ricardo Semler prône cette manière de faire puisqu’il donne plus un sens au travail effectué : « Le but du travail n’est pas de gagner de l’argent. C’est de faire que ceux qui ont un travail pénible aussi bien que les cadres dirigeants se sentent bien dans la vie. » (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p. 7)

Fayol, quant à lui, souligne l’importance de la discipline, une des grands principes, dans une entreprise. « Les membres doivent se plier aux conventions explicites ou tacites établies dans l’entreprise en matière d’obéissance, d’assiduité, d’activité et de marques extérieurs de respect (tenue). » (Management à l’ère de la société du savoir, 2011, p. 41).

Au moment où Ricardo Semler débute ses fonctions de PDG de SEMCO, il abandonne des pratiques managériales classiques. « Il abandonne la règle de venir au bureau à 8 heures du matin ainsi que l’adoption d’un code vestimentaire uniforme pour les employés ». (La SEMCO : avec ou sans Ricardo, p. 2). De plus, les employés ont la liberté de choisir leur emplacement de travail. Ils peuvent travailler dans une salle de séjour, un café, à la maison ou même à la plage. Manifestement, la discipline n’a aucune importance aux yeux de Ricardo Semler.

En outre, Fayol met l’accent sur l’importance de l’ordre social et matériel dans une entreprise, puisque ceux-ci permet à l’entreprise d’atteindre un équilibre constant. L’ordre matériel, « une place pour chaque chose et chaque chose à sa place » et l’ordre social, « une place pour chaque personne et chaque personne à sa place. » sont inexistant chez SEMCO. Effectivement, « le terrain de stationnement n’a pas d’organisation particulière, c’est-à-dire qu’il n’existe pas d’espace assignés aux personnes et que l’on n’y fait pas la différence entre directeur, employé ou visiteur ». « Personne n’est propriétaire de son bureau. Chaque jour, les employés occupent un espace différent ».

Finalement, Faylor affirme que la hiérarchie « est un mécanisme nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise » puisqu’il permet à la circulation des informations entre les autorités supérieures pour être ensuite transmis au responsable concerné. Alors que dans l’entreprise SEMCO, Ricardo Semler a supprimé complètement les niveaux hiérarchiques. Par conséquent, la circulation des informations se font parmi tous les employés à l’aide d’un Web interne. « La communication interne est ouverte et toute information doit être disponible à tous. »

Question 2 (5 points)

En quoi l’entreprise SEMCO correspond à certains postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif ? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les postulats du mouvement des relations humaines et du modèle participatif.

Un des postulats important du mouvement des relations humaines est « de satisfaire les besoins sociaux des membres au sein même des milieux de travail, de façon à contrecarrer les effets néfastes de la gestion technocratique et impersonnelle. » Ainsi que « d’humaniser la condition ouvrière de façon à contrer l’isolement des travailleurs par une amélioration du climat social et de la productivité. » (Management à l’ère de la société du savoir, 2011, p. 52 & 55).  En d’autres mots, ils mettent beaucoup d’importance au groupe social et la productivité d’un employé est influencée par la morale et la satisfaction des membres au sein du groupe.

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