Les misérables,Victor Hugo
Commentaire de texte : Les misérables,Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie2ld • 2 Décembre 2021 • Commentaire de texte • 588 Mots (3 Pages) • 451 Vues
Victor Hugo, les Misérables
Dans cet extrait de roman, nous pouvons voir que fantine vit dans la déchéance et la misère. Tout d’abord sa déchéance se fait matériellement. En effet, les meubles n’ont plus de fonctions principales et sont abimés « un matelas à terre »(l.16), » une chaise dépaillée » (l.16).Le logement de Fantine est étroit ,elle peine à réussir à se mettre debout « se courbant de plus en plus » (l.15),le plafond lui tombe même sur la tête «heurte à chaque instant la tête »(l’14),« dont le plafond fait angle»(l.13) et elle se retrouve par conséquent à avoir du mal se chauffer correctement «qui gelait l’hivers »(l’17), « marqués par des cercles de glace»(l.18). On s’appuie aussi sur le champ lexical de l’habitat qui renvoie à des pièces très petite comme «sa cellule » (l.12), puis « une mansarde » (l.13), « galetas » (l.13) qui montre que fantine doit vivre dans un logement misérable et sordide. Il ne lui reste quasiment rien « elle n’avait plus de lit » (l.15) et se retrouve seulement avec quelques biens sans utilités quelconques «il lui restait une loque » (l.15), « un petit rosier » (l.16), « un matelas à terre » (l.16). La situation s’aggrave à travers les multiples négations soumis dans le texte « n’avait plus »(l.15)
Ensuite, la déchéance se poursuit, la misère est également physique. Elle ne fait plus attention à elle et se délaisse complètement jusqu’à ne plus se regarder dans le miroir et fuir son propre regard « jeta son miroir par la fenêtre » (l.12). La déchéance la pousse même à arracher ses dents « un sourire sanglant » (l.8), « elle avait un trou noir dans la bouche » (l.9), « les deux dents étaient arrachées » (l.10) pour survivre. Elle avait perdu la honte et elle perdit la coquetterie comme si elle n’acceptait pas la descente aux enfers qu’elle vit actuellement. Elle ne lave plus ses vêtements et ne les raccommode plus par fautes de temps, elle l’évoque par les adjectifs « sales », « rapiéçait », « vieux », » usés » qui montre que son image d’elle ne l’importe peu. Le fait qu’elle garde ses vêtements le plus longtemps possible comme ses talons qui s’usaient dans lesquelles elle tirait ses bas dans ses souliers, ou son corset qui « se déchirait au moindre mouvement » (l.22) tout cela est l’accumulation progressive de sa déchéance qui va se jouer moralement et aussi sur sa santé par la suite.
Ainsi, la misère continue, cette fois ci moralement et atteint même sa santé. De ce qu’on peut savoir Fantine est malade, plusieurs signes et symptômes laisse présumer son état de santé catastrophique « Elle avait les yeux très brillants » (l.24), « une douleur fixe dans l’épaule » (l.24), « elle toussait beaucoup » (l.24) sont signes de fièvres et de courbatures. On peut comprendre qu’elle est grièvement malade voir envisager une certaine mort, lorsque le narrateur s’appuie sur l’aspect de son visage qui parait mourant «c’était un sourire sanglant »(l.8), «une salive rougeâtre lui souillait les coins des lèvres »(l.9)est un fait anormal, on pourrait penser que ces poumons sont touchés donc intensifierait sa maladie qui se dégrade petit à petit.Moralement,fantine est dans une profonde tristesse « elle passait des nuits à pleurer et à songer »(l.23) elle ne voit plus solutions à ses problèmes, elle est dans un engrenage jusqu’à perdre sa dignité en se prostituant pour gagner de l’argent.
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