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Analyse De "La Baigneuse à la Source" De Gustave Courbet

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Par   •  5 Octobre 2014  •  383 Mots (2 Pages)  •  1 492 Vues

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La Baigneuse à la source est une huile sur toile peinte en 1868 par Gustave Courbet, représentant une femme nue se rafraichissant sous une source d’eau. Ce tableau représente le dernier modèle nu du peintre suite à une longue période consacrée à ce genre, comme Le sommeil réalisé en 1866, représentant deux femmes nues endormies, ou encore La femme dans les vagues, réalisé en 1868, peu avant La baigneuse à la source. Ce sujet du nu fait référence aux nus d’Ingres, mort l’année précédente, comme par exemple La source, réalisée en 1856. Les tableaux de Courbet s’inscrivent dans le réalisme au XIXème siècle, et font notamment scandale en France car il ne cherche pas à idéaliser ses modèles féminins, les représentant avec des formes généreuses.

Gustave Courbet est issu d’une famille de propriétaires terriens, son père Régis Courbet possède une ferme et des terres au village de Flagey où il élève des bovins et pratique l’agriculture. Gustave naît le 10 juin 1819 à Ornans dans le Doubs, sa mère Sylvie Oudot donne par ailleurs naissance à quatre filles. À l'âge de douze ans, il entre au petit séminaire d’Ornans où il reçoit un premier enseignement artistique avec un professeur de dessin, disciple de la peinture préromantique d'Antoine-Jean Gros. Ensuite, il entre au Collège Royal de Besançon où, dans la classe des beaux-arts, il suit des cours de dessin dans la classe de Charles-Antoine Flajoulot (1774-1840), un ancien élève de Jacques-Louis David. À cette époque, Charles-Antoine Flajoulot était également le directeur de l'École des Beaux-Arts de Besançon1. Après des études considérées comme médiocres et qu’il abandonne, il part pour Paris vers la fin de 1839. Logé par son cousin Jules Oudot, il suit des études de droit et parallèlement fréquente l’atelier du peintre Charles de Steuben. Son ami d’enfance Adolphe Marlet l’introduit à l’atelier de Nicolas-Auguste Hesse un peintre d’histoire qui l’encourage dans la voie artistique2. Courbet se rend aussi au musée du Louvre pour y étudier les maîtres, en particulier les peintres de l’école espagnole du xviie siècle Vélasquez, Zurbaran et Ribera. Il est admiratif du clair-obscur hollandais, de la sensualité vénitienne et du réalisme espagnol. Courbet est un œil, il a un sens unique de l'alchimie visuelle. Il est aussi influencé par les œuvres de Géricault dont il copie une tête de cheval3.

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