Analyse de 'Vega 200' par Victor Vasarely
Analyse sectorielle : Analyse de 'Vega 200' par Victor Vasarely. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maxime ROYER • 6 Décembre 2021 • Analyse sectorielle • 1 709 Mots (7 Pages) • 1 808 Vues
Vega 200 de Victor Vasarely
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• Introduction :
I discovered Vasarely last summer while I was visiting his Foundation in Aix en Provence.
I was in admiration with his artworks! It corresponds to what I particularly like in art. So I chose Vega 200.
This work is an acrylic on canvas measuring two hundred centimetres by two hundred centimetres, it is a perfect square. It was created in 1968 by Victor Vasarely.
The painting is now in the private collection of Michèle Vasarely, his daughter-in-law.
It belongs to the series “Rêveries cosmiques”, which in a way brings the artist's work to an end. In this series, Vasarely questions the place of men in the universe.
• Biographie Vasarely :
Victor Vasarely was born in 1906 in Hungary. He moved to Paris in 1930 after studying at the Bauhaus Institute in Budapest. He then began a career as a publicist, where he developed the art of graphic design, before moving into geometric abstract art. In 1965, he devoted himself to optical art. A Victor Vasarely Foundation was created in 1976 in Aix-en-Provence. The artist died in 1997. His work is considerable, comprising some 430 original pieces and 20,000 paintings and sketches representing his unique technique.
• Description :
Cette œuvre est en fait l’illusion d’une sphère sur une surface plane, créée par des moyens d’optique spécifiques qui sont liés à l’utilisation de la couleur, de disques et de lignes.
Les couleurs progressent dans l’espace. On observe des dégradés qui partent du centre et s’étendent sur la toile. C’est le cas notamment du vert qui devient foncé et du orange qui devient rosé. Les disques orange sont entourés par des cercles bleu électrique, le bleu étant la couleur complémentaire du orange.
On a l’impression que la sphère se gonfle comme si elle allait s’échapper de la toile.
Victor Vasarely joue ainsi avec notre perception de l’espace : il conçoit des images en deux dimensions mais qui semblent sortir de leur cadre et s’animer sous nos yeux. Le tableau est instable. Ce que l’on voit maintenant est différent de ce que l’on verra dans 2 ou 3 secondes. On ne peut pas en fixer l’image.
L’illusion d’optique est aussi renforcée par le fait que les disques oranges deviennent progressivement plus plats et plus petits au fur et à mesure qu’ils s’éloignent du centre. Encore une fois on a ce mouvement partant du centre du tableau.
L’artiste s’attache donc « à suggérer le mouvement sans jamais le réaliser véritablement
• Interprétation :
Série Vega :
Cette œuvre fait partie de la période « VEGA » de Vasarely qu’il a réalisé vers la fin de sa carrière. C’est l’une des plus connues de la série.
D’apparence froide, les œuvres acquièrent une certaine poésie par leur titre, qui renvoie à l’univers des galaxies. Le nom de la période fait ainsi référence à la 5e étoile la plus brillante du ciel.
À travers le titre de l’œuvre, Vasarely touche à un domaine auquel il voue un intérêt particulier : le cosmos.
En 1982, un ensemble de ses sérigraphies est même emporté par le spationaute français Jean-Loup Chrétien à bord de la station spatiale orbitale soviétique Saliout 7. L’œuvre vasarélienne se retrouve ainsi dans le cadre le mieux adapté.
L’Art Optique :
Cette œuvre est un excellent exemple de l’art optique, ou Op art, inventé par Vasarely.
Fondé sur les illusions d’optique, l’Op Art se caractérise par un mouvement VIRTUEL, et NON RÉEL (contrairement à l’art cinétique). Il est créé par l’agencement des formes et des contrastes de couleurs dans l’œuvre.
C’est un art dit participatif, car les œuvres sont conçues pour interagir avec le spectateur : celui-ci leur donne vie par sa présence et son comportement.
Pour cette oeuvre, Vasarely s’est appuyé sur l’alphabet plastique, qu’il a conçu au début des années 60.
Il a créé un vocabulaire universel, compréhensible par tous et facilement reproductible composé de dizaines de formes : ronds, carrés, triangles, ovales …
• Conclusion
J’ai choisi cette œuvre car c’est l’une des plus connues de Vasarely. Ses couleurs, formes, reliefs et dégradés me plaisent beaucoup. La force de cette œuvre est qu’elle est accessible à tous. Chacun peut l’interpréter. Cette œuvre semblerait presque avoir été réalisée sur un ordinateur. Elle reste très actuelle et moderne. A travers ses formes géométriques, Vasarely était précurseur de la culture informatique de nos jours. Ses œuvres sont connues de tous. Elles sont présentes partout dans la société : gare Montparnasse, studio RTL, pochette album David Bowie, Logo Renault et bien d’autres encore …
Cela a montré que Vasarely souhaitait partager son art à tout le monde.
• Incontournables :
Pour finir je n’ai pas pu résister à la tentation de vous montrer ces fameuses œuvres que tout le monde connait. En effet Vasarely est présent partout dans notre société. On retrouve ainsi son travail dans le logo de Renault, sur l’ancienne façade des studios RTL, à la gare Montparnasse ou encore sur la pochette d’un album de David Bowie
• Légende :
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Cet alphabet est partout dans l’œuvre de Vasarely. Il l’utilise pour l’ensemble des œuvres picturales et architecturales des années 70 que le grand public connaît : on trouve du Vasarely dans les journaux de mode, sur les couvertures de livres et de magazines, les pochettes de disques (comme Space Oddity de David Bowie), sur les plateaux de télévision ou encore dans les films (Peur sur la ville) mais aussi : la façade de la radio RTL à Paris (démontée en novembre 2017), le portrait de Pompidou dans le grand hall du centre Beaubourg, le logo de Renault (1972), la grande fresque colorée de la gare Montparnasse, des dizaines de couvertures de livres, la pochette du second album de Bowie en 1969 (Space Oddity)… autant d’éléments marquants d’une œuvre multiple tournée vers le partage de l’art au plus grand nombre.
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