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Voter, une affaire individuelle ou collective ?

Cours : Voter, une affaire individuelle ou collective ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Avril 2022  •  Cours  •  1 302 Mots (6 Pages)  •  786 Vues

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Chapitre 8 : Voter, une affaire individuelle ou collective ?

I – Comment expliquer la participation électorale ?

        A/ La participation électorale : définition et mesure

        B/ Les causes sociales de la participation électorale

        C/ Les causes contextuelles de la participation électorale

II – Comment expliquer l’orientation électorale ?

        A/ Le vote comme acte individuel stratégique

        B/ Le vote comme acte collectif qui exprime une appartenance sociale

III – Comment expliquer la volatilité électorale ?

        A/ Caractéristiques et évolution de la volatilité électorale

        B/ Les causes de la volatilité électorale

SUITE DU COURS

<3

I – A/ La participation électorale : définition et mesure

1) Les conditions de la participation

Définition : Participation électorale = le fait de voter à une élection

autre signification : nombre de votants ou la part de votants

Conditions : être un électeur potentiel être de nationalité française (ou être ressortissant européenne pour pouvoir voter aux européens et aux municipales), être majeur, jouir de ses droits civiques (ex : certaines personnes sous tutelle, ou criminelles, en sont déchus)

- être inscrit sur les listes électorales : les majeurs d’avant 1997, qui n’ont pas fait la démarche de s’inscrire, ceux qui déménagent

Aujourd’hui : 3 millions d’électeurs potentiels non-inscrits, 7 millions mal inscrit sur 47 millions d’électeurs potentiels

2) La mesure de la participation

Le taux de participation = nombre de votants par rapport au nombre d’inscrit x 100

Le taux d’abstention = nombre de non-votants par rapport nombre d’inscrit x 100

Remarque : le taux d’inscription est + élevé chez les diplômés, + faible chez les non diplômés

3) L’évolution de la participation électorale

Doc 3 page 261 et document 4

B/ Les causes sociales de la participation électorale

Le taux de participation électorale est une fonction croissante de taux de diplôme, et de l’intégration sociale. Le taux d’abstention systématique est plus élevé chez les personnes seules, dans les familles monoparentales, chez les moins diplômés, chez les chômeurs et les plus précaires. Dans ce cas, l’abstention reflète le sentiment (subjectif) d’incompétence à comprendre les enjeux, les débats, politiques, elle reflète l’auto-exclusion du champ politique et un faible intérêt pour la politique, une passivité. Jusqu’aux années 1980, les classes populaires (surtout les ouvriers) avaient un fort sentiment d’appartenance, étaient encadrés par les organisations syndicales (la CGT surtout) et politiques (rôle du parti communiste). Le salariat, même ouvrier, était protecteur (CDI, travail à temps plein, développement de la sécurité sociale). La hausse des emplois précaires, du chômage, et la transformation du monde ouvrier (diminution et changement des métiers), ont réduit l’intégration politique des classes populaires, provoquant une hausse des abstentionnistes « hors du jeu » politique (Anne Muxel)

C/ Les causes contextuelles de la participation électorale

- rôle des comportements stratégiques

doc 3 page 261 (2ème colonne)

doc 2 page 262

Dans les sociétés marquées par le développement de l’individualisation                            (= proclamation des droits individuels), les électeurs (surtout les + diplômés, les + intégrés), vont voter ou pas selon un raisonnement égoïste et rationnel, comme sur un marché (candidats = offreurs). Parfois : abstention = message de protestation, acte réfléchie

- rôle du type d’élection et des enjeux de l’élection

ex : + forte abstention aux Européennes, élection jugée – importante

Remarque : ces abstentionnistes stratégiques = « dans le jeu » politique, ils sont politisés

II/ Comment expliquer l’orientation électorales ?

= pour qu’on vote

doc 1 et 2 pages 266

- les + âgés votent plus à droite (mais moins à l’extrême droite), les + jeunes votent plus pour l’extrême gauche

- les catholiques pratiquants votent + à droite (mais pas à l’extrême droite), les sans religions + à gauche

- les + diplômés votent + à gauche et pour Macron, - à l’extrême droite

- ceux qui ont le plus de patrimoine votent plus à droite

A/ Le vote comme acte individuel

= théorie de l’électeur rationnel

Choix du candidat = résultat d’un calcul de maximisation de l’utilité, en fonction d’offre existante.

Electeur sont presque égaux des consommateurs, demandeurs, sur le marché politique. « produit échangé » = programmes

Application : les + riches voteraient à droite car c’est elle qui favoriserait leur richesse.

...

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