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Être libre est-ce ne se soumettre a rien ?

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Par   •  18 Décembre 2017  •  Dissertation  •  2 157 Mots (9 Pages)  •  8 194 Vues

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Dissertation de philosophie

Sujet : Être libre est ce ne se soumettre a rien ?

     « Qui ne s’est jamais laissé entraîner saura jamais ce qu’est la liberté ». Serge Gainsbourg, le forçat. Cette citation illustre bien le sujet : « être libre est ce ne se soumettre a rien ? » Elle montre que ce sujet n’est pas si paradoxal qu’il en a l’air. Car c’est vrai la liberté est le contraire absolu de la contrainte et de la soumission. Être libre, c’est choisir ce que l’on fait, ce que l’on est sans y être obligé par quelqu’un ou quelque chose. La soumission c’est d’être sous les ordres de quelqu’un, qu’il y a un pouvoir exercé sur nous. Il peut s’agir d’une soumission morale ou physique. On peut être soumis par la force ou se soumettre volontairement. Et c’est là tout l’enjeu de notre sujet. Mais on est soumis des la naissance. On est soumis aux besoins naturels du corps, et aux instincts humains. Ce qui nous amène à nous demander si puisque des la naissance nous sommes soumis des la naissance, si être libre c’est n’être soumis a rien, alors devenons nous libre une fois mort ? La soumission est-elle la clé pour être libre ? Si l’on est soumis a rien, en dehors de nos instincts, on a choisi de se soumettre de se soumettre a rien, sommes nous alors vraiment libre ? Si nous sommes libérés de toutes choses, et seulement soumis à nos instincts, alors n’est-on pas à l’état animal ? Pour répondre au sujet, nous allons nous demander si la soumission est la clé de la liberté. Nous opposerons d’abord le fait d’être libre au fait d’être soumis, ensuite nous verrons pourquoi sans la liberté ou sans la contrainte le monde serait complètement déréglé. Enfin, comment grâce a la contrainte volontaire dans certains cas on peut atteindre une plus grande liberté.

   Nous allons donc opposés le fait d’être libre et d’être contraint. Être libre c’est réaliser ses actes en toute conscience, entend que nous sommes responsable de nos actes. Cela entend qu’il n’y a aucune influence sur les actes que nous accomplissons. Pourtant dans certains cas il est difficile de dire que nous sommes absolument conscients de l’acte que l’on accomplit. Il y a des éléments extérieurs qui peuvent agir sur notre comportement. Par exemple quelqu’un sous l’emprise de stupéfiant ou de l’alcool, peut mettre une gifle a quelqu’un et déclenché une bagarre et ne même plus s’en souvenir le lendemain car il était trop éméché. On peut alors dire que cette personne n’était pas libre de l’acte qu’elle a commis mais elle était libre de prendre des stupéfiants ou de ne pas les prendre. Cette personne est donc libre de son acte car si elle n’avait pas pris de stupéfiant elle n’aurait pas frappé la personne. Mais si on ne connaît pas les circonstances extérieures, ce qui l’a poussé a se droguer, si il a été influencé par un groupe, et n’a pas été assez fort pou résister a la pression et dire non je ne veux pas, il est difficile de dire qu’il est totalement libre de son acte. Car si il aurait dit les conséquences aurait pu être dramatique également, il aurait pu être rejeté, être moqué et au final ne pas sentir bien ne pas se sentir accepté. Il aurait donc pris de la drogue et frapper cette personne sous l’influence d’une contrainte morale, au final contraint par la peur.

 Dans ce cas la, la personne c’est elle-même influencer mais dans certains cas, ce n’est pas nous mais notre corps qui nous contraint, nous détermine. Cela nous amène sur le la question, somme nous libre ou déterminé ? David Hume, philosophe anglais du 18ème siècle prend l’exemple d’une personne qui a mal aux dents. Cette personne d’habitude très agréable et sympathique devient d’un coup quelqu’un de très impoli et très nerveux. Mais elle n’est pas responsable de son impolitesse. Elle n’a pas choisie le matin d’être impolie, car elle n’a pas choisi d’avoir mal aux dents. Elle est donc déterminée par son mal de dents, c’est le principe de causalité. Ce principe de causalité réfute donc l’idée qu’être libre c’est de ne se soumettre à rien, puisque selon ce dernier chaque effet a une cause. Il faut donc connaître les circonstances de l’acte commis mais ce principe, rejette totalement l’idée d’un acte libéré de tout. Libéré d’une influence, libéré d’un mal, comme le mal de dents de hume, libéré d’un mal psychologique, libéré de toute intrusion extérieure, il exclut l’hypothèse par exemple que quelqu’un puisse décider de ne pas aller travailler en se levant le matin, sans même savoir pourquoi, juste par ce qu’il ne va pas travailler aujourd’hui. Mais ce principe de causalité est donc incompatible avec l’idée d’une contrainte volontaire, car d’après lui si nous nous contraignons, il y a forcément une raison, un effet sur nous qui nous pousse à nous contraindre et nous ne pouvons donc pas nous contraindre librement.

   

    C’est la là thèse de l’opinion commune, et qui nous dirait que en dehors de cette contrainte obligatoire qui est celle de notre corps que nous pouvons donc être totalement libre sans contrainte. Mais certaines contraintes extérieures à notre corps et a nos besoins, boire, manger, dormir sont essentielles à notre équilibre. On a également des contraintes comme le fait de travailler, de payer ses impôts qui dans notre société, sont obligatoires.

   

       La première contrainte, c’est la loi. La loi nous dicte ce qu’on a le droit de faire et ce qu’on n’a pas le droit de faire. Et si on enfreint cette loi, par désir de liberté totale par exemple, on est jugé et puni. La notion de justice est très importante dans la notion de liberté. C’est la justice qui nous dit ce qui est bon et ce qui est mauvais. Il y a des contraintes imposés par les lois qui parfois c’est vrai paraissent ridicule et que nous transgressons tous les jours sans le savoir. Elles sont tellement ridicules que presque personne ne les connaît. Par exemple une personne mineure n’a pas le droit de faire des achats. Un jeune homme de 13 ans d’après la loi n’a pas le droit d’acheter une baguette. Cette phrase paraît totalement absurde. Mais dans la loi a ses limites. Car on peut voler en étant déterminé, une personne qui na pas mangé depuis 3 jours et qui va voler du pain est déterminé par sa faim et son instinct de survie. Mais elle sera jugée de la même manière qu’une personne qui vole pour le simple plaisir de voler. La loi peut donc être injuste dans certains cas. A ce moment, plus que la loi juridique, c’est la loi morale qui rentre en compte. Ce serait inhumain de juger ces deux personnes de la même manière. C’est la notion d’équité qui ici rentre en compte, le procès ne serait pas équitable si la peine était la même, et la loi ne serait pas respecté. Il y a donc une contradiction, la loi stipule que deux personnes qui volent doivent être jugés de la même manière mais alors le principe d’équité n’est pas respecté. La loi juridique a donc ses limites, qui sont dictées par la loi morale. Il y a donc peut être la une réflexion à avoir, revoir et réécrire certaines lois, mais ne pas toutes les abolir.

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