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SOMMES-NOUS LIBRES QUAND NOUS AGGISSONS MAL?

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Par   •  12 Avril 2016  •  Dissertation  •  1 241 Mots (5 Pages)  •  2 562 Vues

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SOMMES-NOUS LIBRES QUAND NOUS AGGISSONS MAL?

     Qu’est la liberté ? Dans ce cas l’indépendance intérieur, est ce que l’homme est libre en soit ? En ses actions ? Bonnes ou mauvaises ? A la fin, l’homme regrettera une action de sa vie, donc la liberté est conçue comme l’état idéal de l’être humain, qui atteint la sérénité par la maitrise des passions et par l’intelligence de la nature. Mais quand on commit le mal sommes-nous intelligent ou des bêtes flottantes ? Le mal moral s’agit de tout objet de désapprobation et contre quoi l’homme doit lutter par exemple les péchés, les fautes, les violences… . Donc sommes-nous libres quand nous agissons mal ? En premier temps l’homme n’est pas libre quand il agit mal, et en deuxième temps l’homme est libre quand il agit mal.

  Tout d’abord l’homme n’est pas libres en agissant mal, il n’est pas libres de sa propre conscience qui va lui hanter jusqu’à sa mort, et peut être dans une autre vie. En effet  Kant dira dans Essai sur le mal Radical : «  la liberté est la raison d'être de la moral » (car dès lors que nous sommes libre nous pouvons ne pas agir vertueusement en vertu des principes dictée, puisque nous sommes libre) tandis que « la loi morale est la raison de connaitre la liberté ». Pourtant pour connaitre la liberté, il faut le mal alors le mal existe de tout temps, et la moral inaccessible. Pour Kant le mal est dans l'attachement à la chose (une action intéressé par exemple, car elle s'attache à un sentiment) Ainsi il dira « nul ne souhaite pour lui-même la passion : qui aimerait en effet se laisser enchainer alors qu'il peut être libre. La soumission aux émotions et aux passions est une maladie de l'âme ». Ainsi tout ce qui est du cote de l'attachement est le mal et contraire au bien qui est à ses yeux le respect de la loi morale, de l'impératif catégorique «  agis de telle sorte que la maxime de ta volonté .... ». Ainsi nous ne sommes pas libres quand nous agissons mal car nous agissons par intérêt, par le désir du mal.  Selon Épicure, il est nécessaire de distinguer les désirs naturels des désirs vains. Plus généralement, c’est par la connaissance des différentes catégories du désir que l’homme soit en mesure de maximiser ses plaisirs et minimiser ses souffrances.  Pour les stoïciens, il faut distinguer les choses qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous (comme la santé) et ne désirer que les premières. En ne désirant que ce qui est en notre pouvoir, nous ne risquons plus de voir nos aspirations contrariées. Enfin, les tentations et ceux qui agissent mal alors que leurs résolutions suivent la morale. L’homme se rapproche toujours du mal parce que ça lui donne le sentiment du bien, mais quand l’homme  agit mal, ces sentiments ne seront pas bien, ils seront des sentiments de regrette puisque les actions mal sont rares donc l’homme se rappelle de ses actions et non pas les actions bien car les actions bien sont definis par les actions mal. Ses actions mal sont créés par diffèrent cultures, que l’homme suit, comme culture religieuse, et la loi morale. Donc l’homme n’est libre quand il agit mal que lorsque sa conscience lui permet d’être libre.

  En effet l’homme est libre quand il agit mal. Des hommes sont conscience des êtres est un homme qui pense qu’a ses plaisirs personnelles. La liberté d'indifférence(La liberté d'indifférence est un concept de la philosophie morale classique, désignant la capacité du sujet humain à faire ou ne pas faire une action, indifféremment) a parfois été conçue, à l'époque moderne, comme l'expression la plus haute de la liberté humaine, mais René Descartes y a vu au contraire « le plus bas degré de la liberté », , car elle résulte d'une insuffisante détermination de l'entendement et donc d'un défaut de connaissance. À l'opposé, quand l'entendement voit un plus grand bien dans l'une des alternatives, l'action qui en résultera sera plus libre quelle qu'elle soit: dans le cas où l'on choisirait d'aller vers le plus grand bien, ce choix serait plus libre car effectué avec une plus grande facilité ou dans le cas où l'on choisirait l'autre solution, on exprimerait une liberté d'indifférence « positive » Descartes présente cette seconde forme de liberté d'indifférence comme la marque du libre-arbitre de la volonté humaine. En effet, même lorsque l'entendement conçoit des idées parfaitement claires et distinctes et est donc complètement déterminé, la volonté peut refuser d'accorder son assentiment à celles-ci et aller à l'encontre de ce bien et ce bon que lui présente l'entendement: nous pouvons délibérément errer. Enfin, existentialisme de Sartre et inconscience. Contrairement aux choses : chez l'homme l'existence précède l'essence. En gros ça veut dire que j'existe, je nais, et qu'ensuite par mes actes et mes choix je vais me donner une essence. Cette essence n'est pas comme une essence d'objet car mon essence à moi bouge sans cesse en fonction de mes choix et actions. Comme c'est l'existence qui précède l'essence et pas l'inverse, je suis libre : « L'homme, sans aucun appui et sans aucun secours, est condamné à chaque instant à inventer l'homme. » - Sartre. Ma liberté peut être source d'angoisse car je suis libre de prendre les mauvaises décisions par exemple. Du coup je vais vouloir nier ma liberté en me donnant une « définition » et c'est ce qu'on appelle la Mauvaise foi Sartrienne. D’où l’homme est libre d’agir mal et de négliger sa conscience.

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