Qu’est qu’un mensonge ?

Qu’est qu’un mensonge ?

Généralement, on pense que dire quelque chose de faux est suffisant pour mentir. Cependant il semble possible de se tromper sans vouloir mentir. Il faut donc différencier l’erreur du mensonge. Le mensonge est donc volontaire contrairement à l’erreur qui ne l’est pas car on peux dire quelque chose de faux sans forcément mentir. Il ne suffit donc pas de dire quelque chose de faux pour mentir, mentir c’est donc l’intention de vouloir dire faux. Si le fait de mentir c’est ne pas être sincère, alors comment peut on différencier une personne sincère d’un menteur ?

Dans un premier temps, nous verrons la différence entre l’erreur et la volonté d’induire en erreur. Dans un second temps, nous verrons qu’il est possible de mentir avec de bonnes intentions ou pour rendre service.

Premièrement, nous nous interrogeons sur la différence entre l'erreur et la volonté d'induire en erreur. En effet, l'erreur est considérée comme le fait de se tromper. C'est à dire un mensonge involontaire de notre part. Par exemple : étant en train d'effectuer un calcul en maths, nous faisons une faute. Est ce alors suffisant pour considérer cela de mensonge ? C'est pourquoi, l'erreur en elle-même nous ai propre à chacun puisqu'elle fait plus particulièrement partie d'une condition naturelle de notre esprit.

Ensuite, la volonté d'induire en erreur est en une citation : " Le péché du menteur est le désir de tromper en énonçant”. C'est à dire, que l'intention du menteur est de véritablement vouloir énoncer une parole avec crédibilité et assurance. C'est donc la nécessité de persuader et convaincre son interlocuteur de sortes à ce qu'il intègre sans méfiance ce qu'on lui a dit.

Ainsi, la différence entre l'erreur et la volonté d'induire en erreur est le contraste entre la sincérité d'un fait inconscient et le mensonge volontaire. Enfin, si l'erreur est humaine sommes nous pour autant des menteurs ?

Deuxièmement, il y a également la possibilité de mentir pour de bonnes raisons ou pour rendre service. A savoir que toute vérité n'est pas bonne à dire. Par exemple : étant gravement blessé physiquement, et étant dans un état de choque est ce vraiment nécessaire de décrire les réels dégâts de la victime ? Est ce que ça ne la paniquerait pas encore plus ? Il vaudrait donc mieux rassurer cette personne en lui cachant la réelle vérité. C'est à dire mentir sans l'intention de tromper. Nous pourrions ainsi définir ce fait de mensonge sincère étant donné qu'il est dit dans un but bienveillant.

Nous pouvons alors en conclure que le mensonge peut à la fois être sincère dans un but bienveillant. Néanmoins, il peut-être aussi malveillant pour des fins plutôt perverses ou/et mesquines.

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