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Que vaut l'excuse "je ne sais pas ce qui ma pris je n'étais plus moi-même" ?

Dissertation : Que vaut l'excuse "je ne sais pas ce qui ma pris je n'étais plus moi-même" ?. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2017  •  Dissertation  •  824 Mots (4 Pages)  •  1 053 Vues

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Philosophie Dissertation

Sujet: Que vaut l'excuse "je ne sais pas ce qui ma pris je n'étais plus moi-même" ?

       Nous pouvons ne plus être nous même en nous comportant de façons inhabituelle, c'est à dire en ayant bu de l'alcool ou étant furieux contre quelqu'un. Cela nous met dans un états second et nous ne contrôlons plus nos actes et nos paroles. C'est pour cela que nous répondrons à la question: Que vaut l'excuse "je ne sais pas ce qui ma pris je n'étais plus moi-même" ?

        Néanmoins, il semble qu'il est impossible de pas être soi-même. En effet  je ne peux pas être autre que le sujet de mes pensées, de mes actes et de mes états. Nous ne pouvons pas être quelqu’un d'autre que nous. Ne pas être soi-même revient à devenir une autre personne que nous, avec un autre comportement. De plus être "soi-même" renvoie à la notion d'identité personnelle,et implique une réflexion sur soi qui fait apparaître ce que je suis. Le "soi-même" revient à la conscience de soi. Donc pour ne plus être soi-même, il faudrait ne plus être conscient de soi.

         Dans un premier temps, nous verrons l’impossibilité de ne pas être soi puis ce qui rend possible le sentiment de ne pas être soi.

          Il est impossible de ne pas être soi parce que la conscience que nous avons nous permet d'exister or si nous n'en avons pas nous ne pouvons pas exister.

          Ainsi Descartes établit que nous pouvons douter de tous sauf de "soi" aussi  longtemps que par l'opération de la conscience ou de la pensée "je pense donc je suis". Le cogito est la certitude de soi, je sais que je suis et ce que je suis car j'ai la connaissance immédiat de mes actes et de mes pensées. Même quand je fais quelque chose qui me déplaît, je sais que c'est moi, j'ai un rapport de transparence avec moi même et aussi longtemps que ma conscience n'est pas abolie, il m'est impossible de dire que je ne suis pas ou que je suis un autre. La conscience est la preuve de mon existence, moi c'est moi.

          En effet la conscience est la capacité de se percevoir, s’identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. Elle est ce que l'on sent, ce que l'on sait de soi, d'autrui et du monde. En ce sens, elle englobe l'appréhension subjective de nos expérience et la perception objective de la réalité. Donc si nous ne sommes pas conscient, nous ne pouvons pensé et exister.

         

        Et pourtant, même s'il est vrai que le sentiment d'être soi ne quitte jamais la pensée, ne nous arrive t-il pas de douté de notre être ? Quelles sont les expériences où la certitude d'être soi, cesse d’aller de soi ?

         Pourtant des sentiments rendent possible le fait de ne pas être soi même. Ce sont toutes les situations où nous repérons en nous quelque choses qui nous dérange, nous étonnes  et nous confrontent à une vérité insoupçonnée ou refusée de notre être.            

           Pour Freud, il y a un endroit ou sont stocké tout les souvenirs traumatisant ou que nous ne voulons pas dans notre conscience. C'est l'inconscience. Il peut nous arriver aussi d'être conscient d'un sentiment que nous avons mais nous n'en connaissons pas la cause. Donc peut-être que la conscience de soi n'est pas la connaissance de soi. Nous pouvons ne pas être conscient quand nous sommes dans un états second, par exemple quand nous avons bu de l'alcool ou en étant furieux contre quelqu'un. Cela montre que nous ne sommes pas conscient mais que nous restons nous même, l'inconscience ferait donc parti de nous et de nos pensées.

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