Peut-on échapper au temps ?

« Ce n’est pas l’homme qui arrête le temps, c’est le temps qui arrête l’homme » écrit Chateaubriand dans ses Mémoires d’Outre tombe (Livre I à XII) ChateauBiand.

La question soumise à notre réfléxion est la suivante : Peut-on échapper au temps ?

La notion de Temps peut se traduire par la durée écouler entre deux évènement qui se base sur des phénomènes quantiques ou périodique. Le temps est la dimension du réel qui rend possible et compréhensible le changement. Le terme « Echapper » signifie passer à coter de quelque chose, fuir.

Le problème qui se pose est donc celui de comprendre pourquoi le temps, bien que pesant sur l’homme comme une nécessité absolue, peut néanmoins offrir une prise à l’homme. On peut également formuler le problème sous cette forme : pourquoi l’homme, bien que subissant le temps comme une contrainte, peut-il en même temps en faire un moyen de libération et par-là s’en affranchir ?

Nous nous poserons la question suivante : Le temps est-il une donnée à laquelle nous sommes capables de nous soustraire ?

L’enjeu de ce sujet est de comprendre le rapport entre l’homme et une notion abstraite, le temps.

Dans un premier temps, nous allons voir que nous ne pouvons pas échapper au temps car nous sommes mortelle. Cependant, nous verrons dans une deuxième partie qu’il est possible de trouver des alternatives pour échapper au temps par des moyens théoriques et pratiques.  Enfin, dans une troisième partie, nous verrons que le temps possède une dimension supérieur qui nous permet de transcender sa condition dans et par la temporalité elle-même.

    Dans une première partie, nous verrons que l’Homme, de par sa mortalité, ne peut pas échapper au temps. L’homme qui essaye d’échapper au temps est vite rattrapé par la mort.  « L’homme n’est pas un empire dans un empire » écrit Spinoza, cela nous montre que l’homme reste soumis aux lois de la nature (au sens les lois physico-chimiques). Le danger c’est qu’à trop se persuader d’échapper au temps on finit penser pouvoir outrepasser la mort. Vivre dans les illusions, c’est ne plus être libre : on est alors prisonnier du temps. Pour Sartre, l’homme ne peut pas échapper au temps au sens où il demeure libre et temporel mais il se peut se créer dans le temps. L’homme cherche à échapper au temps au sens de ne plus avoir conscience du temps qui passe. En parlant du divertissement de Pascal, on montre que par le divertissement, on cherche à éviter le repos qui nous amènerait à penser à notre mort et à angoisser. En ce sens, on pense échapper à la mort car on n’a plus conscience que le temps passe, on a l’impression qu’on échappe au temps en s’occupant. Comme le dit Sénèque, nous ne savons pas utiliser le temps dont nous disposons donc nous ne pouvons pas échapper au temps.

 Dans cette deuxième partie, nous allons voir que l’homme peut dans une certaine mesure échapper au temps. L’homme a des capacités de trouver des moyens pour se donner l’impression d’échapper au temps, voir même à la mort. Il pense donc pouvoir vivre hors du temps. Pour Pascal, la notion du divertissement ne se réduit pas aux loisirs, elle renvoie plutôt à l’hypothèse selon laquelle les individus se consacrent à toutes les activités sociales et culturelles parce que cela leur fait oublier qu’il vont mourir un jour ou l’autre. En ce sens, on pense pouvoir échapper à la mort car on n’a plus conscience que le temps passe, on a l’impression qu’on échappe au temps en s’occupant. L’homme a les capacité de trouver des moyens pour se donner l’impression d’échapper au temps voir à la mort. Il pense donc pourvoir vivre hors du temps.Il est possible d’échapper au temps, tout simplement parce que pour vivre avec lui, il faut être conscience de son existence. Or rares sont ceux qui ont une telle conscience : résultat, non seulement ils échappent au temps, mais passe leur vie à vivre à côté de celui-ci.

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