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Peut-on etre heureux sans le savoir ?

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Par   •  20 Novembre 2021  •  Dissertation  •  1 838 Mots (8 Pages)  •  1 285 Vues

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Peut ont être heureux sans le savoir

        «Le bien humain réside dans une activité de l’âme conforme à la vertu.» Pour Aristote, philosophe grec de l’Antiquité, le bonheur est le souverain du bien ; le but ultime de toutes nos actions. Pour l’homme, le bonheur repose donc sur la conformité à la raison et à la vertu. Si le bonheur selon Aristote est le but ultime alors pourrait on être heureux sans le savoir. C'est ce que on va voir en trois parties: peut on être heureux sans en avoir conscience puis le savoir est il essentiel à bonheur et enfin le savoir et la connaissance de son bonheur permettent un meilleure bonheur. 

        On peut supposer que le texte de Nietzsche est contre l’idée qu’on pourrait être heureux sans le savoir. Dans son texte il met en parallèle le bonheur d’un animal avec celui d’un homme. Il explique que l’animal vie seulement l’instant présent  « attaché par son plaisir et son déplaisir au piquet de l’instant » et qu’il effectue des taches primitives manger, boire, dormir cela indéfiniment, ce qui suffit à son bonheur. Face à ce bonheur facile d’accès, l’humain pourrait envier l’animal «  mais envie néanmoins son bonheur » , mais  l’homme  ne peux se contenter d’assouvir un désir immédiat pour tendre vers le bonheur «  il le désire en vain, car il ne le désire pas comme l’animal ».

« Le plus infime bonheur, s’il dure sans interruption et s’il ne rend heureux, est incomparablement supérieur au plus grand »  Nietzsche sous-entend que tout bonheur qu’il soit même infime mais durable est supérieur à un bonheur intense mais épisodique. « la faculté de sentir les choses, aussi longtemps que dure le bonheur, en dehors de toute perspective historique. » , il explique qu’il faut être conscient de son bonheur, le ressentir tant qu’il dure, « s’installer au seuil de l’instant » sans se préoccuper de ses bonheurs passés ou de de ses désirs futurs de bonheurs.

        Selon la définition étymologique  du bonheur. Le bonheur viendrait de la chance est donc le bonheur ça serait être favorisé par le hasard. Dans ce cas le bonheur peut être inconscient car il peut nous arriver par chance sans que nous en soyons responsable.  En ce sens le bonheur peut parvenir grâce a un coup heureux du sort ,sans que l’on ait vraiment décidé de le chercher et de le trouver. Cela voudrait dire qu’il n’est pas nécessaire  de savoir que le bonheur est présent pour être heureux. Or cela est valable que pour la définition étymologique si on prend la définition philosophique : Le bonheur est un état de satisfaction complète, caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Selon cette définition on devrait être conscient du bonheur car il se caractérise pas un état de satisfaction complète et donc forcement conscient.

        L’expression « être heureux sans le savoir » a un autre sens, le sens d’un bonheur que nous ne savons pas reconnaître. Par exemple dans l’expression « tu ne te rends pas compte de la chance que tu as ».Ce que l’on comprend dans cette expression c’est que celui qui nous dit cela n’est pas heureux, tandis que nous oui. Or ce que notre interlocuteur perçoit comme un bonheur, pour nous n’en est pas vraiment un. Mais ce bonheur dont on ne se rend pas compte a du sens que pour notre interlocuteur. SI mon interlocuteur peut croire que je suis heureux sans en avoir conscience c’est qu’il voit le bonheur selon ses objectifs de vie mais ce « bonheur » n’en n’est pas un pour moi car il ignore ma condition pour parvenir au bonheur. Et donc le bonheur est différent de chacun selon ses projets de vie et ses conditions pour l’atteindre. Mais si l’on se fixe des conditions pour parvenir au bonheur cela veut dire que on en est forcement conscient de son bonheur car nous connaissons les étapes pour y parvenir . Alors je ne puis être heureux sans le savoir.

        Nous avons vu que pour être heureux il vaudrait mieux en avoir conscience. Nous allons désormais voir comment on peut être heureux grâce au savoir.

        on peut supposer que le texte d’Aristote va dans le sens contraire à la question. Pour lui le savoir est essentiel à la vie heureuse. d’après lui le savoir est quelque chose de divin comparé aux besoins primaires nécessaire à la vie de l’homme « Si donc l’intellect est quelque chose de divin par comparaison avec l’homme ». Il ne faut que l’homme se contraigne à ses seuls besoins primaires « de borner sa pensée aux choses humaines » Mais il faudrait qu’il développe et accroisse son intellect afin de satisfaire d’autres désirs intellectuelles pour tendre vers le bonheur «sa valeur elle dépasse de beaucoup tout le reste ». Pour lui le bonheur que chercherait à atteindre tout les hommes serrait la contemplation, le bonheur divin. Le savoir constitue l’essence même de l’homme « la partie fondamental de son être ». Pour conclure selon lui le savoir est donc essentiel pour atteindre le bonheur. Le savoir absolu étant divin , l’homme aura toujours du bonheur à acquérir de nouvelles connaissances.

        On peut supposer que le texte de Mill va dans le sens qu’il faudrait avoir le savoir pour être heureux et donc contredit le sujet. En effet Mill dit que tout hommes ayant un minimum de savoir ne souhaiterait pas avoir le savoir d’une personne avec peu d’intellect. Car chaque personne a une façon différentes de parvenir a ce bonheur. Un être humain qui met en œuvre des capacités supérieurs ne veut pas échanger son bonheur avec un autre bonheur inférieur et donc une bonheur sans le savoir « aucun homme intelligent ne consentirait à devenir imbécile ». Mais tout homme ne consentirait pas non plus à changer pour un bonheur sans éthique ni moral  « aucune personne de cœur et de conscience à devenir égoïste et basse  » même si une personne sans moral ni étique peut parvenir au bonheur d’une façon beaucoup plus simple cependant son bonheur peut être remis en question et critiquable. Tandis qu’une personne bonne avec une moral et une éthique aura plus de difficulté à parvenir à ce bonheur mais son bonheur sera d’autant plus respectable et non critiquable.

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