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Penser avec les autres, est-ce renoncer à bien penser ?

Dissertation : Penser avec les autres, est-ce renoncer à bien penser ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2022  •  Dissertation  •  429 Mots (2 Pages)  •  325 Vues

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"Penser avec les autres, est-ce renoncer à bien penser ?"

L’histoire a montré que les hommes pouvaient agir sans réfléchir suivant les autres comme « des moutons suivant le berger » pouvant entrainer des drames ou même des crimes contre l’humanité (Hitler, Staline endoctrinant une population). Ces tragédies amènent à se demander si le fait de penser avec les autres impliquerait un choix de notre part qui consisterait à perdre notre faculté à bien penser. Autrement dit, pouvons-nous penser par nous-même au sein d’un groupe ou d’une société ou bien celui-ci aura un impact sur notre opinion.

Par définition penser signifie utiliser son entendement et sa raison pour comprendre ce qui constitue la connaissance. C’est réaliser une synthèse de la perception , la mémoire et l’imagination. Penser avec les autres permet d’ ouvrir de nouvelles perspectives et de renforcer la liberté de penser, car on conserve le droit de choisir son opinion après avoir échangé avec les autres. Mais qu’est-ce que bien penser ? Kant le définit en se basant  sur 3 préceptes : penser par soi-même, penser en se mettant à la place des autres et en accord avec soi-même. Ici le précepte remis en cause est le premier dans le sens où, de prime abord , penser par soi-même n’implique pas de penser avec autrui. Cependant après réflexion, pour penser par soi-même, il est nécessaire de penser avec les autres car cette pensée doit être confrontée à celle d’autres, afin de voir ce qu’elle vaut. Mais attention car la frontière entre penser avec les autres et à travers les autres est très fine, dans le second cas nous n’avons plus de sens critique, plus de réflexions notre pensée est hétéronome (fait de recevoir sa loi d’un autre) ce qui correspond à une minorité intellectuelle « Qui suit un autre, il ne suit rien , il ne connait rien, voir, il ne cherche rien » Montaigne. Cette hétéronomie rend impossible le fait de bien penser selon KANT.

On peut donc se demander s’il est possible de conserver une pensée autonome au sein d’une société ou d’un groupe de personne ou bien que le fait de penser avec les autres implique obligatoirement la perte de notre libre arbitre à tel point que notre pensée ne sera plus complètement la nôtre.

Pour répondre à ce problème nous nous poserons successivement les questions suivantes : Pour quelles raisons penser avec les autres peut-il être bénéfique à  notre pensée personnelle dans le présent et même dans le futur ? Quelle est la limite entre penser avec les autres et à travers les autres ?

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