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Pascal

Commentaire de texte : Pascal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  1 317 Mots (6 Pages)  •  505 Vues

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La différence entre les humains et les animaux crée beaucoup d'interrogations. Il paraît difficile d’établir une distinction nette entre les animaux et l'homme on peut se questionner sur l'existence de la pensée, de sentiments ou de la conscience chez les animaux. Pour répondre à ces questions, on peut s'intéresser à la connaissance. On remarque que l’homme doit tout apprendre contrairement à l’animal qui parait pouvoir faire tout ce qui est utile à sa survie spontanément. Peut-on définir l’homme comme un animal qui apprend indéfiniment ?

L’animal sait faire ce qu’il sait faire parce que la nature le lui enseigne. Mais que peut-on penser d’un mode de connaissance qui serait inconscient? Blaise Pascal, philosophe du 17ème siècle, nous montrera que la connaissance humaine fait toujours l’objet d’un apprentissage, et que, par conséquent, l’homme est toujours capable de progresser.

Dans un premier temps, Pascal montre que les connaissances des animaux n’évoluent pas au fil du temps. Dans du deuxième temps, le philosophe explique que l’homme, ne sait rien naturellement, il est donc opposé à animal. Dans un troisième temps, l’auteur explique que l’homme augmente sa connaissance au fil des âges, il est donc capable de l’ augmenter facilement.

Dans le premier mouvement du texte, jusqu’à « (…) les limites qu’elle leur a prescrites », Pascal a montré que les animaux possèdent des connaissances et ne peuvent survivre sans elles, mais ces connaissances sont limitées.

Lors du démarrage du texte, Pascal fait un parallèle entre la raison de l’homme et l’instinct des animaux, cependant on constate que l’instinct et la raison ne sont pas similaires, en effet, l’instinct fait appel à l’immédiateté, c’est pour cela que les animaux ne laissent pas de trace de leurs pensée, s’ils en ont une. Dans la deuxième phrase, le philosophe explique que les animaux savent instinctivement ce qu'ils savent, donc leurs techniques n'évolueront pas, le temps n’a donc aucun effet sur leurs connaissances. L’auteur développe cet argument en prenant comme exemple les ruches construites par les abeilles. Ce type de construction est réalisé aujourd’hui « aussi exactement » (l.2) qu’il y a des milliers d’années. Les effets de la connaissance animale se font toujours avec la même précision et les mêmes méthodes. L’animal n’est pas susceptible de se tromper. L’intention de Pascal est déjà de faire contraster la situation de l’animal avec celle de l’homme. L’animal, contrairement l’homme, n’a pas d’histoire. C’est un avantage, au sens où la ruche que construit l’abeille est d’emblée parfaite, alors que la plupart du temps, l’homme débute par des essais sans succès néanmoins, c’est aussi un inconvénient, en effet, l’abeille n’est pas capable de faire autre chose qu’un hexagone.

Pour montrer l’effet de ces connaissances, Pascal parle de «mouvement occulte». Les animaux agissent pour des raisons qu’ils ignorent en effet, leur activité se fait sans qu’ils en aient conscience. C’est la nature qui les instruit, pour leur permettre de survivre. Les animaux ne sont pas véritablement maîtres de ce qu’ils savent, selon Pascal, ils doivent tout à la nature, qui leur permet de survivre. 

Les connaissances de l’animal restent temporaires, au sens où elles sont limitées par la satisfaction des besoins. Pascal évoque une «science fragile» en effet, n’étant pas le fruit d’un apprentissage, la connaissance se perd. Le philosophe souligne que les connaissances des animaux n’ont pas été acquises par étude ou apprentissage, la conséquence, c’est que ces connaissances ne durent pas, si les animaux n’en ont plus besoin. Les animaux n’ont pas le «bonheur» et le besoin de conserver la connaissance acquise. La connaissance est donc toujours nouvelle chez les animaux. L’homme doit tirer un avantage de l’étude et de la mémoire.

Les connaissances de l’animal n’évoluent pas. Pascal évoque une « perfection bornée ». Il s’agit bien d’une perfection, car l’animal fait parfaitement bien ce qu’il fait cependant cette perfection est bornée, ici une expression péjorative.

La « science nécessaire » dont parle l’auteur c’est ici la science du nécessaire, c’est ce qui est indispensables à la survie de l’animal. La connaissance animale apparaît comme une condition et une conséquence à la survie. Pour Pascal,

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