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Il n’y a pas de satisfaction qui d’elle même et comme son propre mouvement vienne à nous. Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation.

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Par   •  20 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  358 Mots (2 Pages)  •  1 026 Vues

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Il est question, dans le texte de Shoppenhaer, d’un notion principale, le bonheur, et plus particulièrement du bonheur produit par la satisfaction de nos désirs.

Le désir semble aspirer à la satisfaction (d’après sa définition) mais mène souvent à la souffrance. Devons nous/pouvons nous satisfaire nos désirs ??

Selon l’auteur, tant que l’on reste dans la logique du désir, il est impossible de satisfaire ses désirs et donc de parvenir au bonheur, comme état d’entière satisfaction ou comme sérénité (absences de troubles). La satisfaction est vue alors comme étant péjorative.

Dans un premier temps, il est question de résonner sur le fait que la satisfaction ne vient pas seule, et que le plaisir n’est que la fin d’une souffrance. Dans un deuxième temps, il explique le fait que le plaisir est comme une sorte de début à une autre souffrance. Dans un troisième temps, il rend compte le fait que la seule chose positive et durable, c’est la douleur et son retour.

Pistes : définition distinctes de Bonheur et Sarisfaction.

Mythe d’Eros: LE BANQUET, Platon.

Paradoxe : comment une satisfaction pourrait naître d’une insatisfaction ?

Désir naît d’une douleur et ne serait que l’expression d’un besoin.

Pas de distinction de la part de l’auteur entre Besoin et Désir.

Cette vision qu’a Schopenhauer est très différente de celle de Socrate dans Gorgias, de Platon.

Schopenhauer montre l’illusion qu’aporte le désir.

Epicure : tous les désirs n’ont pas à être satisfaits. Ce qui rejoint la thèse de l’auteur. Et pour l’auteur : tous désirs sont négatifs.

Pour satisfaction et jouissance : pas de fait immédiat, car c’est indirectement que nous arrivons à la satisfaction et la jouissance.

Il y a donc un cercle vicieux au monde de ce deuxième moment du texte.

Conclusion de l’auteur : le négatif engendre ce qu’il y a de positif qui lui même est compris comme résidu d’une négativité.

Seule la souffrance peut alors nous apporter et nous faire apprécier la jouissance.

Finalement, être esclave de ses désirs, accomplir ses désirs, c’est être condamné à être malheureux. Le bonheur serait donc inimaginable, inenvisageable. Schopenhauer a surtout voulu éliminer l'illusion que les hommes se font sur la quête du bonheur.

(note donnée par le professeur : 16/20)

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