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Fiche sur le bonheur cas

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Par   •  27 Avril 2016  •  Fiche  •  1 640 Mots (7 Pages)  •  937 Vues

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Fiche sur le Bonheur

  1. Définir le Bonheur

  1. Une aspiration universelle

  • Bonheur : Etat de pleine et entière satisfaction  le bien suprême pour Aristote : le « Souverain Bien » fin dernière de toutes nos actions, pas désirable en vue d’autre chose.
  • Le plaisir pas bonheur s’il n’est pas de l’ordre de la pure satisfaction
  • Etymologie : Bonheur=bonne augure

Idée de chance, de fatalité et de hasard

Fortune : bonheur considéré comme de la chance

  • Les hommes ne sont pas passifs, ne se résignent pas au déterminisme.

Pour les philosophes : pas que de la chance, possibilité d’y accéder.

  • Bonheur (def philosophique) : Etat durable de complète satisfaction, d’harmonie avec soi-même et  avec le monde.
  • Pour Pascal :la quête du bonheur est universelle
  • Contenu ?  Débat

  1. Un contenu variable et incertain

  • Pour être heureux, il faut faire l’expérience de ce qui nous plait.
  • Mais : Bonheur différend d’un homme à un autre, change au cours du temps.
  • On ne peut pas savoir ce qui nous rendrait heureux.
  • Hédonisme  Bonheur= Etat de plaisir total, plaisir valeur suprême
  •  Or Le bonheur n’est pas qu’une question de plaisir : plaisir//satisfaction
  • Bonheur : idéal de l’imagination
  • Pour Schopenhauer le bonheur est une illusion : le désir est un manque, une souffrance qui ne produit qu’un plaisir éphémère vite transformé en ennui (seule la mort arrête le cycle).
  • Le bonheur ne se ressent que dans la durée. Pour Montaigne, on ne peut juger du bonheur qu’au jour de sa mort.
  • Philosophes distinguent vrai//faux biens pour assurer le plus grand bonheur possible car si les hommes sont différents ils ont aussi des points communs.
  • Bonheur inséparable de la conscience et du présent vécu  ne peut pas être attribué aux animaux.
  • Quelles sont les conditions au bonheur ?
  1. Le bonheur et le temps

  • Le bonheur et le futur : Dans le paradis, pour l’atteindre il faut souffrir sur terre.(Jesus)

Même conception chez Kant  la synthèse de la vertu et du bonheur sera effectuée dans un autre monde

Le respect de la morale ne conduit pas l’homme au bonheur sur terre mais elle l’en rend digne pour le futur.

  • Le bonheur au présent : Pour certains, le bonheur se ressent uniquement dans le présent

Entretenir l’espoir d’un futur bonheur = jamais heureux

Pour Pascal  l’homme est incapable de trouver le bonheur car il pense sans cesse au passé et au futur.

Beaucoup d’artistes defendent la thèse du Carpe Diem (ceuille le jour) de Horace

Idée qui se retrouve chez les auteurs de la pleiade , Ronsard prend la métaphore de la Rose qui fane rapidement : ceuillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

  • Le bonheur au présent : On peut même soutenir que le bonheur se vit dans le passé, dans les souvenirs que nous gardons.

Alfred de Musset dit ainsi qu'« un souvenir heureux est peut-être sur terre plus vrai que le bonheur ». On retrouve la même idée chez Proust, pour qui le bonheur se trouve dans la réminiscence des moments passés.

Le bonheur est donc une réalité qui peut se vivre à la fois dans le futur, le présent ou le passé.

  1. Est-ce une recherche de sagesse ou de plaisir ?

  1. Les sagesses antiques : plaisir ou vertu ?

  • le bonheur : le souverain bien, le but que doit poursuivre tout homme.(hédonisme)
  • Pour les épicuriens(Epicure) : le souverain bien consiste en une absence de trouble dans le corps et dans l'âme (antaraxie) le bonheur est un état stable. Mais pour y parvenir, nécessite un travail sur ses désirs, afin de ne se préoccuper que des désirs essentiels  (le bonheur c’est le plaisir). Les vertus n’ont de valeur que parce que sans elles le plaisir stable est compromis.
  • Pour les stoïciens(Sénèque) : Pour être heureux, il faut donc que l'Homme apprenne à ne désirer que ce qui dépend de lui, car désirer ce qui dépend du hasard revient à se faire l'esclave de ses passions. L’expérience fondatrice du bonheur est celle de la vertu  maitrise de soi par la tension de la volonté libre, par la temperance
  1. Modernité des anciens : la dénonciation des biens illusoires

  • Descartes : tempère le stoïcisme (trop excessif, cruel et insensible) et réhabilite l’épicurisme (trop immoral)
  • Jeu de l’imagination doit être contrôlé : le fantasme est déjà un plaisir en soi mais peut être excessif et devenir une déception. Mais l’imagination peut aussi compenser des frustrations et être plus conforme aux désirs qu’à la dure réalité.
  • Illusions : bonheur superficiel, seule la réalité peut procurer de vraies satisfactions profondes.
  • Problème de la course aux pouvoir, à l’honneur et à la richesse : aujourd’hui nous possédons plus de biens matériels mais il faut faire attention à ne pas se laisser posséder par eux.
  • Confusion être réel//avoir et paraitre.
  • Critique du pouvoir pervers de l’argent (Marx) qui peut avoir des effets gratifiants ou à l’inverse un sentiment d’impuissance.
  • Le bonheur dépend de notre propre puissance.
  1. La joie de l’action volontaire et créatrice

  • Bonheur évoque sérénité, calme mais pas passivité.
  • Les hommes doivent agir par les efforts et la peine pour atteindre le bonheur
  • Pour Alain : seul le travail librement choisi est agréable
  • La facilité ennuie lorsque la création procure de la joie
  • Le bonheur serait donc accessible mais constitue-t-il une fin digne de l’homme ?
  1. Etre heureux : Est-ce un devoir ou un droit ?

  1. Bonheur individuel et bonheur commun

  • D’un point de vue moral bonheur individuel considéré comme égoïste
  • Mais la vertu et l’altruisme n’exige pas la haine de soi.
  • Pour Kant : même si accomplir son devoir exige certains sacrifices, le fait de privilégier le bonheur d’autrui en sacrifiant le sien serait contradictoire si on le généralisait à tous les êtres humains. Il n’enseigne pas comment l’atteindre mais comment s’en rendre digne par l’accomplissement de son devoir.
  • Source de bonheurla prospérité qui favorise l’accomplissement de son devoir, le souci de son bonheur (devoir en soi), l’envie.
  • L’homme a du mal à être heureux de façon solitaire amitié bien fondamental
  1. Bonheur et politique

  • Bonheur pas une affaire privée
  • Dans la Constitution française : le but de la société est le bonheur commun

La déclaration d’indépendance des Etats Unis énonce comme droit inaliénable la recherche du bonheur.

  • Risque du passage de la morale à la politique, du privé au public.
  • Compromet la liberté de l’homme à définir et réaliser son propre bonheur despotisme de l’état masqué par sa bienveillance.
  • Les hommes politiques ont tout de même leur part de responsabilité dans le bonheur des populations. Leurs décisions déterminent le bonheur des uns et des autres.
  • Les plus grands malheurs ont souvent une origine sociale
  • Bourdieu analyse ces malheurs pour essayer d’instruire les politiques.
  • Dans une situation plutôt confortable, il est légitime que l’homme fasse valoir ses exigences, étende son moi et aspire à la réalisation de sa liberté, source de bonheur.
  1. L’impossible quête du bonheur

  1. Une recette trop incertaine

  • Si la quête du bonheur semble impossible, c'est d'abord parce qu'il n'existe pas de recette déterminée.
  • Certes, on peut savoir quelle chose nous procurera un plaisir dans l'instant, mais ceci ne permet pas d'atteindre le bonheur.
  • Kant essaie d'en donner une explication. Celle-ci se situe dans la différence de nature entre les plaisirs sensibles et le bonheur. En effet, les éléments qui font partie du concept de bonheur (les plaisirs, les joies, l'amour, etc.) sont empiriques, c'est-à-dire empruntés à l'expérience. Au contraire, le bonheur est idéal : c'est « un tout absolu ». C'est pourquoi on ne peut jamais déterminer exactement quels ingrédients empiriques pourront constituer l'accès au bonheur idéal.

  1. Un rêve irréalisable

  • La difficulté d'un bonheur durable= La difficulté d'atteindre le bonheur vient peut-être de sa condition nécessaire, qui est la durée. Facile de ressentir plaisir/ joie instantanés : on sait généralement ce qu'on désire dans l'instant présent mais un bonheur durable est très difficile à maintenir.

En effet, il ne peut s'agir de satisfaire un désir pendant longtemps, car un plaisir perd de son intensité avec le temps. Freud est donc assez pessimiste à propos du bonheur : ce sentiment ne pourrait être ressenti que de manière épisodique.

  • Une illusion instrumentalisée = On peut même aller plus loin, en disant que l'idée du bonheur est une illusion instrumentalisée. Finalement, cette idée ne serait que source d'encore plus de malheur.

Pour Marx : la religion invente un bonheur dans l'au-delà pour consoler le peuple de la misère réelle. Elle sert de « bonheur illusoire du peuple » et de « fondement universel de sa consolation ».Le bonheur ne serait donc, comme le dit Kant, qu'un « produit de l'imagination » (une chimère, un rêve).

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