Dissertation de philosophie, liberté

-Etape 1 :

Pour Rousseau,, L'état naturel de l'Homme est d'être libre : il naît avec la capacité de raisonner et possède donc un libre arbitre, c'est à dire la faculté de décider par lui même de ses actes. Cependant Rousseau affirme que malgré cette liberté inée, « l'Homme est partout privé de liberté ». C'est la vie en societé qui l'empeche d'accéder à un état de liberté. La vie en société est fondée sur des interactions qui rendent les individus qui la composent dépendants les un des autres. Par exemple dans la société actuelle je suis dependant des autres pour me nourrir puisque je ne produis pas moi même ma nourriture. D'autre part la vie en société m'impose l'obligation d'obéir à des lois. Il y a donc là une restriction à ma volonté de faire ce que je veux quand je veux. Si Rousseau affirme : « Les Hommes sont partout privés de liberté », et non « les Hommes sont parfois privé de liberté », c'est qu'il souhaite affirmer une vérité d'ordre général sur la condition de l'homme dans la société. La privation de libérté est un état fondamental de l'homme social. Car pour vivre en societé, il est necéssaire de renoncer à sa « liberté naturel ». Rousseau explique « on pourrait ajouter à l'acquis de l'état civil de la liberté morale, qui seule rend l'homme vraiment maitre de lui ; car l'impulsion du seul apétit est esclavage, et l'obeissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté » ( contrat social 1 chapitre 8). La loi, qui prive les homme de leurs liberté naturelle, serait donc également le meilleur moyen qu'il leur est donné de préserver leurs libertés dans la société. Elle permettrait donc aux hommes d'éviter d'être « parfois privés de liberté ». Elle leur permet d'être protegés et de ne pas être soumis à des volontés arbitraires, mais à la volonté générale. L'Homme doit donc renoncer à une certaine forme de liberté pour accéder à une liberté restreinte mais choisie qui lui permet de vivre en société.

-Etape 2 ;

La nature logique de ces deux parties relève du paradoxe. Rousseau utilise ce procédé dans le but de démontrer qu'à la liberté, que l'Homme possède dès sa naissance, s'oppose l'obligation de vivre et de se soumettre à la contrainte permanente que lui impose sont statut d'être social. C'est à dire que pour vivre avec ses semblables, l'Homme est obligé de faire des concessions et de ne pas agir toujours selon ses seul desirs et volontés propres.

Ces deux affirmations ne sont pas tout à fait sur le même niveau de généralité : La premiere,

«  l'Homme naît libre » est une notion absolue. Elle fait référence à un état idéal de l'Homme. L'Homme est idéalement libre dans sa nature ; il est doué de raison et capable de décider de ses actions. Mais la seconde porte sur la realité de l'existence de l'Homme. La réalité de son besoin de  de vivre avec ses semblables lui impose de se priver de liberté. Les deux notions sont donc sur deux plans différents, L'un abstrait l'autre concret.

Il est donc necessaire à l'homme de trouver une voie qui lui permettra de vivre en societé tout en se préservant un forme de liberté. On peut donc considérer que cette contradiction oblige l'homme à refléchir à l'organisation de la societé et surtout à la place que chaque individu devra y prendre afin de parvenir à y rester libre

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