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Sujet : évaluer les limites de la reconstruction de la puissance russe en fonction des différents vecteurs de sa puissance.

Étude de cas : Sujet : évaluer les limites de la reconstruction de la puissance russe en fonction des différents vecteurs de sa puissance.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2020  •  Étude de cas  •  625 Mots (3 Pages)  •  668 Vues

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Sujet : évaluer les limites de la reconstruction de la puissance russe en fonction des différents vecteurs de sa puissance.

Vecteur diplomatique.

Suite à la rupture avec les russes et les autres États après la chute de l’URSS, le réveil russe, emmené par Vladimir Poutine cherche à reconstruire sa puissance perdue et cela passe par une nouvelle forme de diplomatie.

Face à l’Occident et à ses promesses non tenues (extension de l’OTAN vers les frontières russes, etc) la Russie passe à l’action à travers des méthodes qui manipulent et influencent l’opinion de l’adversaire ; il s’agit de la «guerre de l’information». Cette guerre non ouverte est un moyen pour la Russie d’exaucer son souhait d’affaiblir l’Europe sans utiliser d’autres vecteurs de sa puissance, comme l’aspect militaire qui est encore trop faible pour concurrencer celui de l’Europe, ou des États-Unis.

En présentant la Russie comme le «pays agresseur» suite à cette révolution de l’information qui exploite les réseaux sociaux, et le monde occident comme la «victime», il y a une relation «explosive» qui est basée sur le passé et la rancœur des russes.

Et la désinformation à travers cet nouvel espace géopolitique médiatique qu’est le Web 2.0 est un outil du «soft power» russe qui préfère affaiblir la position de l’adversaire qu’à promouvoir l’image de la Russie.

Et à travers l’exemple de la campagne électorale américaine on peut voir que la propagande russe est un projet politique, une stratégie organisée. En 2016, le service militaire russe (GRU) est responsable des incursions informatiques abattues sur les États-Unis et surtout du parti républicain.

Même si cela n’a pas influencé sa victoire, Poutine a favorisé l’élection du candidat Donald Trump contre celle d’Hillary Clinton qu’il a même discrédité. Cet acte est vu comme de la manipulation, surtout que pour appuyer cela, la Russie possède le contrôle de médias russophones comme RT, Russia Today et Spoutnik qui sont diffusés internationalement, et en renouant des liens avec les États-Unis après la victoire de Trump, la Russie se place au «centre» du jeu et se rapproche de son but ultime. Qui est de modifier la politique des sociétés occidentales en faveur des mouvements proches du sien, comme celui de Trump aux États-Unis ou encore le Front National en France.

Lors des dernières campagnes électorales en France, des milliers de documents de la campagne du candidat Emmanuel Macron fuitent sur internet ; c’est les «MacronLeaks». Cette opération de déstabilisation est dite l’œuvre du GRU, encore accusé d’interférences électorales. S’en suivent des courriels piégés, des essais de vols des comptes mails des proches du futur président… Les nombreux hackers qui se cachent sous différents groupes ciblent Macron et ce conflit direct et indirect dépasse les «fake news» et fait émerger les cyberoffensives russes dans cette polémique des campagnes électorales.

La Russie a une diplomatie pragmatique mise en avant par des rapports de force, et ses résultats ainsi que ses intérêts et en aucun terme la morale, vu qu’elle intervient par l’espionnage, la propagande et la destruction

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