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Victor Hugo / les Contemplations

Cours : Victor Hugo / les Contemplations. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2022  •  Cours  •  1 554 Mots (7 Pages)  •  389 Vues

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PRESENTATION TEXTE 3

INTRO= PAGE 207

Victor Hugo ecrit les Contemplations, un recueil de poemes paru en 1856 dans le mouvement du romantisme, ce poete francais qui a aussi ecrit des romans, dramaturge et homme politique. D’apres V.Hugo ce livre contient 25 ans de compositions poetiques avec 158 poemes ecrits entre 1830 et 1855 reparties en 6 sections dont les trois premier intitulée « autrefois » qui a ete ecrits avant 1843 et les trois derniers appelée « aujourd’hui » qui a ete redigee apres 1843 avec ces parties ci en rimes plates.

 Plus tard dans cette année une tragedie ce produit qui a marquer la vie de l’auteur, le 4 septembre sa fille Leopoldine meurt accidentellement, noyer lors d’une promenade avec son fiancée.

Hugo refuse le fait de perdre sa fille mais aussi son image de poete lyrique qui chanterait sa soufferance, decrit ses etat d’ames, complexes.

Ce poème au titre significateur, ecrit dans la premiere partie « Autrefois » ,offre une image inattendue de l’intérieur familiale, social et moral.

Victor Hugo nous realise une introduction de la pré-scene ou nous assistons avec une explication des personnages au present pour rendre la scene plus vivante ainsi on peut retrouver une violence d’une dispute de couple, doublée d’une misère, qui montent en crescendo.

Dans un premier mouvement qui correspond à la première strophe, le poète installe le cadre des différentes violences et les juge, ainsi dans la deuxieme strophes, le dialogue du couple sur leurs situations, pour finir sur la troisieme strophe qui fini dans des metaphores, et jugement pour montrer la fin de ce couple «  que ce couple hideux, que rend deux fois infame », le texte se termine par une mise à distance, grâce à la transformation de l’intérieur par un coucher de soleil.

Nous allons decouvrir comment il represente la famille a cet epoque ci avec peu de moyen mais avec certaines emotions (colere,tristesse, abandon...).

PRESENTATION

La première strophe (vers 1 à 5) affiche le cadre de la scène de dispute: « querelle irritée » (v. 1).

Avec la notation «pauvre demeure» (vers 3) est la seule qui indique de la compassion de la part du poète.

Hormis cette remarque, la violence domine « les mots heurtent les mots » entre le couple mais qui touche aussi leur enfant «l’enfant s’effraie et pleure ».

Celle-ci tient à la personnification de la querelle en une créature affreuse dont les caracteres annoncer d’un monstre mythologique («irritée», «à l’œil ardent», v. 1), représentation biblique du Mal, la «vipère» (v. 2), qui «siffle et trouble le toit de la pauvre demeure» (v. 3). La violence se mesure à l’augmentation « querelle », « siffle et trouble le toit », « les mots heurtent les mots » et des cris dramatiques « l’enfant s’effraie et pleure », avec la description au vers 2 de la vipère s’empoisonnant elle-même: «dont la haine empoisonne la dent» (v. 2).

Dès le quatrième vers, la querelle se matérialise avec l’enfant qui souffre en etant encadrer par le couple de protagonistes qui n’apparaît qu’au vers 5: «La femme et le mari».

 Pris dans cette violence qui semble se déployer d’elle-même et ne viser que sa propre expansion «haine» qui «empoisonne la dent» (v. 2) apparaissent une petite victime et deux criminels: la femme et le mari qui «laissent l’enfant crier».

La fin de la strophe fait emmerger l’importance morale du mal qui interdit la compassion à l’attention du couple.

Le second mouvement du poème est constitué par l’échange entre «la femme et le mari» dont la scène dialoguée illustre le vers 4: «les mots heurtent les mots».

Les paroles livrent un portrait du couple criminel, renseignent le lecteur sur leur vie: l’egarement sur les coutumes du côté de la femme: «quelque amant est venu?», v. 9; «Va danser!», v. 13; «prostituée!», v. 16 ; alcool du côté de l’homme: «Tu sors du cabaret?», v. 9; «Va boire!», v. 13); la pauvreté et la faim (il «mourra sur la paille», v. 7; «l’enfant a faim, l’enfant est nu. / Pas de pain», v. 10-11); l’absence d’éducation donnée aux enfants («Ta fille seulement ne sait pas prier Dieu!», v. 14). Le couple se renvoie également sa propre condition: l’un est «mauvais ouvrier» (v. 6), l’autre ne veut pas être ouvrière: «Elle a peur de salir ses mains blanches» (v. 11).

Cela se résume en cette accusation concernant la femme: «Femme vaine et sans cœur qui jamais ne travaille!» (v. 8), et, concernant l’homme: «Il n’a ni feu ni lieu» (v. 13). La condition de ces deux misérables se définit d’abord par la négation, l’abstention de cœur, de lieu.

Elle est aussi dans le cercle qui enferme dans une condition malheureuse celle de l’ouvrier et provoque une condition avec pour horizon l’extrême pauvreté, la faim et la mort: il «mourra sur la paille» (v. 7); «l’enfant a faim» (v. 10).

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