Passage du poète de Ramuz
Analyse sectorielle : Passage du poète de Ramuz. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lea jaton • 15 Octobre 2018 • Analyse sectorielle • 2 824 Mots (12 Pages) • 2 305 Vues
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Passage du poète
- Publié en 1923
- Routine
- Il manque une intrigue : peu d’action
- Difficile de s’identifier aux personnages
- Peu décrit
- Personnage vide
- Répétitions
- Description très imagée, peu organisée
- Langue très imagée/ poétique
- Utilisation d’un sociolecte particulier
- Couverture énigmatique, comme le livre
- C.F. Ramuz
- Vaudois
- Paris pendant un certain temps
- Le plus grand écrivain Suisse-romand
- Sur les billets de 200.-
À Savoir :
- Temps discours (quand on parle) :
- Passé composé
- Présent
- Futur
- Temps histoire :
- Plus-que-parfait
- Passé simple
- Imparfait
- Conditionnel
Chapitre 1 :
Page 13 :
- 1er mot du roman = « Sa » :
- Pronom possessif
- Problème de référence car on sait que c’est à quelqu’un mais on ne sait pas à qui
- Perturbant
- « Le jour » :
- Sous-entend que tout le monde sait de quel jour on parle
- On n’est pas au courant du jour
- 1ère phrase :
- Abstraite
- Effet flou, confusion
- On est perdu
- Les seules informations que l’on sait :
- « Hotte claire »
- « Vignes »
- On retient seulement qu’il y a une hotte claire qui bouge dans les vignes
- 2ème phrase :
- Imparfait
- « Il avait dit qu’il s’appelait Besson » → on a l’impression que le narrateur ne connaît rien
- On est déjà dans le flou
- Problème de syntaxe :
- Manque un « n’» → n’y aurait suffisamment…
- Narrateur en « on » → forme impersonnelle
- On a l’impression que le narrateur est un personnage de l’histoire, alors que ce n’est pas le cas
- On a l’impression d’avoir un narrateur intradiégétique (narrateur dans l’histoire)
- Ligne 12 : utilisation de « … »
- Marque une pause/ hésitation
Chapitre 13 : 128 – 132
Introduction :
- « Bonjour » → permet de détendre
- « Je vais vous analyser un extrait du passage du poète de Charles Ferdinand Ramuz »
- Annoncer le plan :
- « je vais commencer par une introduction dans laquelle je vais annoncer l’auteur, situer l’extrait
- L’auteur : écrivain suisse née vaudois considéré comme l’auteur le plus i portant de la littérature suisse romande, poète, écrivain, commenté en Suisse et à l’étranger.
- Cet extrait est tiré du passage du poète, qui est un roman publié en 1923. Manifeste (document dans lequel on regroupe toutes les idées appartenant à un auteur, mouvement…)
- L’extrait se situe plutôt en fin d’ouvrage, action de Besson sur les membres communautaires visibles mais avant épisode de la fête qui clos le roman. Besson a déjà insufflé
- Caractérisation :
- L’extrait met en scène une sorte de cérémonie du vin ou le fruit de labeur du vigneron est loué et à travers lui, l’acte de création
- Dans un registre, une tonalité solennelle (important, cérémonie), presque invocatoire et caractérisé par poétisation du langage. Il y a une influence importante de l’écriture biblique
- Annonce axe de lecture :
- Cette cérémonie du vin :
- Texte organisé de manière cérémoniale et verticale (mouvement d’élévation)
- Poétisation du langage
- Besson influence Bovard qui se met à parler de manière poétique et extrêmement imagé. Cet effet de poétisation participe à cette instauration de cérémonie du vin
Développement de l’axe de lecture :
Passage consrtuit dans un mouvement du bas vers le haut / vertical
Ordre de la contemplation
- Cinématographie : on a tjs l’image de bovard qui parle et qui lève son verre (5 fois le mot lever en 5 phrases)
- 1ère réplique de Bovard : phrase religieuse, cela me fait penser à la Genèse, de l’ordre du religieux. Sermon : le moment où on interprète un texte sacré. Analysé comme un sermon, homélie
- « Vous »
- 4 moments d’élévation
- Éternité
- Lumineux
- Quand on a réussi = grande lumière = révélation = ressuscité
- « Ressuscité » → référence religieuse
- Amorce : lorsque Bovard goûte
- Champs lexicaux des sens très développé (odeur, goute …) → quelque chose qui se fait par les sens
- Le gout amène l’élévation, comme si on avait un accès à ce qu’il y a dedans
- « Terre »
- Champs lexical lié à la terre (argile, calcaire, sable, cailloux…)
- Quand Bovard boit, il pense au sol/ le sol est la base, c’est le commencement / c’est élémentaire à la fabrication du vin
- Avant le vin était de la terre, des cailloux…
- La naissance du vin c’est la terre
- Travail des hommes
- Homme arrivent et transforme
- Intelligence → insiste sur la lutte contre la nature par les hommes afin de donner naissance au vin → ce qui fait penser au passage ou Bovard dit que Dieu a créé le Mont mais que nous, les hommes ont l’a transformé.
- « On a dit à la sève… » ça nous fait penser à Dieu → influence biblique
- Continuation de l’œuvre de Dieu
- Homme qui est démurge (quelqu’un qui façonne le monde)
- On a cette fameuse tirade
- Regardez à la page 31, nous avons une longue tirade
- Logorrhée (on n’arrête pas de parler)
- Accumulation, les aléas auxquels sont soumis les travailleurs
- Effet de liste
- Se termine par une métaphore entre le fait de faire du vin et le fait de faire un enfant
- Il n’y a pas de différence entre nature et vigneron → au final on arrive toujours à créer quelque chose
- Le vin célèbre l’alliance entre les hommes et la nature
- Quelque chose de compliqué, mais on n’abandonne pas et on arrive à la création
- On obtient un produit fini
- Quand tout va bien, quand on a réussi → les levées arrivent (levant son verre, levant son verre…)
- Toujours opposition de quelques choses de moins clair et qui devient plus clair
- Parole pas apte à tout comprendre « il se tait »
Temps = heure et temps qu’il fait (pluie, soleil) → rapport avec la vigne, il faut être patient et ça prend du temps, et le temps (soleil) est important
- Sociolecte : ce n’est pas du patois/ un dialecte → il utilise des mots
- « Et ça monte au-dedans de lui tout le temps … » → bizarre :
- Choix des mots :
- Ça → cela
- Accumulation de « et…et...et… » → moche, ne se dit pas → nous fait perdre le fil
- Parataxe : enchaînement de phrase sans conjonction (blablabla.bliblibli.)
- « Au-dedans de lui »
- « Même s’il voulait s’empêcher de dire » → le dire
→ Stylisation de l’oralité : utilisation du sociolecte : Ramuz utilise un dialogue sociolecte car il va à l’encontre de la société française
- Sous l’influence de Besson, on a un langage qui devient de plus en plus poétique
- P.128 : Assonance « é » → donne sentiment
- Effet de rythme
- Effet de poétisation
- On a des pseudos vrais vers → dodécasyllabes → alexandrin → vers de 12 syllabes
- Dans le soleil voilé, un soleil sans nuage
- P.132 :
- Répétition d’une structure : Anaphore « jusqu’à…, hors de… »
Chapitre 8 : 81 – 84
- Axe :
- Rôle de Besson
- Description cinématographique
- La nature
- Représentation imagée
- 81 :
- Comparaison : « Un homme … étant pris jusqu’à mi-corps dans le vert comme dans une inondation »
- « Cascade de murs » → la nature est vivante
- Hommes confondus dans la vigne → osmose
- « Se tient de la main à la terre… » → image d’hommes qui s’agrippent →
- Canon de fusil, gros calibre, éclatement … → Champs lexical violent → l’homme a dû se battre contre la nature pour s’y installer, pour y faire planter la vigne → idée de combat → lien entre la montagne et les hommes qui est en rapport avec la lutte
- 82 :
- « Vous », « votre » → effet de nous faire penser qu’on est Besson
- Yeux de Besson → focalisation interne de Besson
- Caméra subjective : on voit une succession de choses qui n’ont pas de lien entre eux
- « La lumière ici vient d’en bas » → le soleil réverbère dans le lac Lavaux
- La lumière vient du lac
- « L’air entre par l’ouest … » → on s’attend à ce que vienne ensuite de l’est, mais tout arrive de l’ouest → il cherche à nous induire en erreur / répétition → joue avec nous
- 83 :
- 84 :
- Eau censée être plat →« bateaux montent vers vous » → idée de mouvement → Besson voit d’en haut → idée de tableau
- « Ressusciterons » → religieux, transmettre un certain sentiment
Pôle cinématographie :
- Focalisation interne (Besson)
- Utilisation du « vous » = Besson → on comprend qu’on doit voir le paysage à travers les yeux de Besson
- Ordre, organisation visuelle
Pôle du rapport homme- nature :
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