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«Le paysage dans le cadre des portières» Verlaine 1870

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Par   •  10 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 299 Mots (6 Pages)  •  2 245 Vues

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CORRIGE COMMENTAIRE COMPOSE

«Le paysage dans le cadre des portières» Verlaine 1870

Intro: Verlaine ( 1844-1896) : issu de la petite bourgeoisie. Fréquente les salons littéraires et y rencontre les poètes Parnassiens. Publie Poèmes saturniens(1866)Très affecté par double deuil: son père + sa cousine ( comme une sœur = élevés ensemble)→ Alcoolisme/Angoisse/Brutalité envers sa mère. 1870: Mariage avec Mathilde Mauté; Verlaine se croit sorti du tunnel mais il reste fragile 1871: Rencontre Rimbaud qui s'installe chez eux et fait exploser le couple; amour passionné; fuite des 2 amants en Angleterre puis Bruxelles: Verlaine tire sur Rimbaud et le blesse( 1873).1874: publication des Romances sans paroles. → Verlaine fait 2 ans de prison à Bruxelles; se convertit au catholicisme. Après la prison, Verlaine devient professeur et se lie avec un élève; → déchéance physique et sociale: alcoolisme; séjours fréquents en hôpital. 1884: il publie un essai sur trois "poètes maudits" (Mallarmé, Tristan Corbière, Rimbaud) qui contribue à le faire connaître. 1894: Ses pairs le nomment «le Prince des poètes» et il est doté d’une pension. Verlaine mêle dans sa vie, sensualité jusqu’à la débauche et mysticisme. 1896: meurt dans la misère à 51 ans.

 SA POESIE: amours rêveuses; naïveté de l'enfance contrastes: poésie nostalgique et crépusculaire mais aussi vive et libre. Ton parlé; imprévu du rythme impair; musique; image. Verlaine a fait bcp pour libérer le vers. Sa poésie emprunte à différents courants, du Parnasse au Symbolisme.

I. DU MOUVEMENT...

1. Rythme : Strophes non régulières: un sizain et un dizain. 1ère str.: une seule phrase, peu de ponct. La phrase s’enrichit au fur et à mesure que la strophe avance: 1.(S + CCL) 2.(V + CCManière + S) 3.(CdN CdN CdN CdN) 4.(V + CCLieu) 5.(CdN [ pr rel + V + S]) 6.(CdN [pr rel + S + V + COI]) Ainsi cette première phrase qui se déroule illustre la richesse du paysage qui défile. Rythme des vers croissant: la césure est dans la première partie du vers (v.1: 5/7; v.4: 4/8; v.5: 3/9 ) → augmentation, progression qui marque le mouvement.

Début du poème, la césure a une place variable et se trouve seulement 2 x à l’hémistiche (v. 2 et 7) Certains vers cadence impaire: v.1 et v.9: 5/7 = déséquilibre et musicalité. Dans chaque strophe, enjambements v.1 →2; 3 → 4; 8-→9; 14 → 15: fluidité.

2. Un déferlement Voyage caractérisé par profusion d’éléments: NATURE: eau/blés/arbres...et ELEMENTS NON NATURELS: «poteaux minces du télégraphe». = dimension verticale et horizontale. «tout» v.8+11+15: profusion, multiplicité Description du bas en haut: du sol (eau/blés) vers le ciel (arbres/ciel).Hyperbole: «Que feraient mille chaînes au bout desquelles hurleraient mille géants»: 1000 + voc soulignent la démesure. Antithèse au début de la 2eme strophe: «le feu/l’eau» Verbes de MOUVEMENT: courir( v.2) aller (v.4) s’engouffrer (v.4) tomber (v.5) mais aussi noms désignant un mouvement: «le tourbillon» (v.4) «ce tournoiement» (v.15)Les éléments eux-mêmes sont actifs: «charbon qui brûle / eau qui bout»

3. Jusqu’à la violence Dès la 1ere strophe: violence. «court furieusement», le tourbillon est «cruel». La vitesse du train disloque le paysage qui subit un déchéance du haut vers le bas: «s’engouffrant» / les poteaux «tombent». Champ lex de la violence tout au long du poème: «chaînes» (7) «hurleraient» ( 9) «qu’on fouette» ( 9) «des cris prolongés» (10) «du wagon brutal» (16)Allitération en R au début du poème → évoque bruit mécanique du train. Ce son «râpeux», guttural évoque une certaine difficulté à voir, à dire voire à entendre. Assonances en OU et U créent un univers sonore étouffé. Opposition FIXE ///MOUVEMENT: «dans le cadre des portières» / «court furieusement» «des plaines entières» / «vont s’engouffrant» Ces oppositions créent une tension. On retrouve cette tension dans la 2ème strophe (début): phrases nominales qui finissent par s’enrichir de verbes: - Une odeur de charbon [qui brûle] et d’eau [qui bout]- Tout le bruit [que feraient mille chaînes]→ association d’actions de destruction (feu/bouillir), de bruit et de mouvement.

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