Le pain Francis Ponge

Le Pain : Francis Ponge , Le parti pris des choses (1942)

partie 1 : éloge de la surface du pain

partie 2 : mollesse ignoble interne du pain ( la mie)

partie 3 : conclusion sur l'objet

les poème de Ponge sont caractérisés par plusieurs critères :

1- retrait du coté banal de l'objet en en parlant (en faire un objet poétique)

2- faire ressortir la beauté des choses quotidiennes.

habituellement ponge prend le parti des choses mais pas dans tout le poème cette fois .

1. Partie 1 ( l1-9)

• Ponge commence par faire l'éloge de la surface du pain . dès la première ligne il etablit clairement son sujet en parlant de la surface du pain...merveilleuse.
• Puis  il etablit le plan argumentatif de son éloge avec "d'abord" l1 , "ainsi" l4, "Et" l7,. C'est un éloge organisé , comme s'il  s'agissait d'une argumentation.

1. Dans le premier paragraphe il fait l'éloge de la beauté physique de la suface du pain ( vue exterieure)  ;
   il fait une comparaison (romantique) de la croute à des montagnes (Alpes/Taurus/Cordillère des Andes)
   Il évoque le sens du toucher << sous la main>> / et le sens de la vue << panoramique>>.
    Il joue avec les sens humains pour mieux illustrer la texture du pain. Avec le mot " panoramique" : pan = pain (il joue de la langue) = voir le pain .
   Comparaison visuelle et tactile (surface du pain/montagnes) = jeu avec la langue.    
                                                                                                                                              
2. Deuxième paragraphe : approfondissement de l'éloge en expliquant de manière poétique la création du pain .

              centre du paragraphe : image du "four stellaire" = donne naissance à la croute du

             pain ; image subjective et poétique contrairement aux autres poème ou il explique

             la création de l'objet de manière objective et scientifique.

            image poétique =  langage soutenue" éructer" a la place de "roter"/ et prolonge la

            métaphore croute/vallée,crétes,ondulations,crevasses...

            il fini par une phrase qui montre que le poète est subjugé par la beauté du pain                              

            apogée du pain : il ne trouve plus les mots.

1. Partie 2 (l11-16)

• Changement de ton à la troisième phrase mais reste toujours poétique. "sans un regard pour la mollesse ignibe sous jacente,le texte = critique. il s'oppose à l'éloge de l1-9. il dennonce la mie " mollesse ignoble" , "lache et froid sous sol" (l10-11) = termes représente le debut d'une critique qui reste poétique
• la musicalité du langage : sonorités des allitérations en "s" et "c" et l'assonance en "ou" l12-14.
• image la mie/soeurs siamoises
• comparaison la texture de la mie/éponge éphémère. Polysémie d'éponge = éponge maritime ou le nom de Ponge + préfixe.

3eme phrase : établie une échelle de valeur du pain. La mie < la croute (elle est ephémère).

le pain rassit l14 et devient "friable" l16. La mie suscite chez Ponge une critique de la mie de pain l10-16 du poème

Critique de la mie de facon subjective, poétique et imagée.

1. Partie 3 (l16-19)

• 16eme ligne = ton conclusif/moralisateur . "mais" l16 montre: changement de direction/perspective. 

• Impératif "brisons-là" = conclusion du poème par fin logique/pragmatique. il déclare que" le pain doit etre  dans notre bouche..." il insinue que le pain ne mérite pas l'examen qu'on lui consacre : terme "objet" , pain= sujet et chose.

• brisons la : polynésie = s'arreter . Ton comique .

1. Conclusion :

Structure argumentative/subjective puis objective ( dernière partie).

le pain peut se diviser en trois partie . d'habitude Ponge enlève le coté banal mais a la fin de ce poème il conclue sur la banalité du pain

pain = consomation .

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