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Elle était déchaussée analyse linéaire

Fiche de lecture : Elle était déchaussée analyse linéaire. Recherche parmi 299 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2021  •  Fiche de lecture  •  1 335 Mots (6 Pages)  •  5 291 Vues

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FICHE D’ANALYSE LINEAIRE

TITRE ET REFERENCE DU TEXTE : « Elle était déchaussée », Partie I « Autrefois », Livre 1 « Aurore »[pic 1]

INTRODUCTION

Extrait : Le poème « Elle était déchaussée, elle était décoiffée » fait partie du livre 1er de la partie I du recueil Les Contemplations de Victor Hugo.
Accroche : L’écriture de ce poème est antérieure à la mort de sa fille Léopoldine, moment qui marque la césure entre les deux livres du recueil. [pic 2][pic 3]

Contenu : C’est un des rares poèmes du recueil où la douleur n’est pas témoignée. Melancholia est un poème de quatre strophes en alexandrins et dont les rimes sont croisées. Dans ce poème, l’auteur évoque un souvenir de jeunesse : le bonheur d’une rencontre amoureuse éphémère dans la nature. [pic 4]

LECTURE VOIX HAUTE

FIN D’INTRODUCTION

Problématique : Comment l’auteur met-il en scène cette rencontre amoureuse ? [pic 5]

Annonce du plan : Après avoir évoqué l’apparition de la jeune fille (v1 à 4), l’auteur expose la rencontre qui a lieu entre elle et le narrateur dans un rapport de séduction (v5 à 12). Enfin, nous étudierons l’acceptation de l’invitation par la jeune femme (v13 à 16). [pic 6]

MOUVEMENTS 
1. L’apparition (v1 à 4)
2. La rencontre (v5 à 12)
3. L’acceptation (v13 à 16)

CONCLUSION

Mise en relation des idées principales issues des mouvements : En conclusion, ce poème évoque une scène de rencontre heureuse, un beau souvenir. Victor Hugo allie la nature à ses sentiments, à ses sensations et nous offre une scène printanière, riante et gaie. [pic 7]

Ouverture : Ce poème se rapproche par son thème du poème « la coccinelle » du livre premier ou « Viens ! une flute invisible » du livre second où là aussi, la nature est le théâtre de la rencontre amoureuse.
Toutefois, le thème léger de la rencontre amoureuse n’est pas traité dans la deuxième partie du recueil où le deuil est présent.
[pic 8]


MOUVEMENT 1 : L’APPARITION DE LA JEUNE FILLE (v1 à 4)

Tout d’abord, dans la première strophe, apparait une jeune fille naturelle voire surnaturelle à un narrateur en extase.  

Première analyse :
En effet, elle est défaite de tout artifice, elle est naturelle et sensuelle.

  1. Dans les premiers vers, le lecteur est en présence du portrait de la femme. Elle est évoquée dans le premier vers qui est construit sur un parallélisme de construction des propositions : sujet/verbe/attribut avec échos sur le lexique de part et d’autre de l’hémistiche.
  2. Cette construction comporte deux mots « déchaussée » et « décoiffée » qui ont une structure lexicale identique avec préfixe en « dé » dont le sens est « qui enlève » ; ce choix lexical insiste sur le fait que le personnage se défait d’éléments de culture pour rejoindre un état plus naturel.
  3. On peut également observer dans ce premier portrait des caractéristiques sensuelles avec « les pieds nus » qui suggèrent la nudité du personnage.
  4. Le complément circonstanciel « parmi les joncs penchants » évoque une scène de bain et vient implicitement appuyer sur la nudité et sensualité de la femme. Ce détail spatial fait également apparaitre une harmonie entre la femme d’une beauté naturelle et la nature qui sert de décor.
  5. Cette rencontre a un caractère surnaturel comme le montre le choix du nom « fée », placé en fin de vers, pour nomme la femme, et l’emploi du verbe modalisateur « croire ».

Deuxième analyse :
Puis, l’observateur ébloui est à l’initiative du dialogue.

  1. Dans le vers 2, on peut observer un allongement du rythme marqué par des virgules et qui montre l’admiration du promeneur. Il prend le temps de la regarder et déguste ce qu’il voit.
  2. Dans le dernier vers, les deux personnages sont présents au travers de l’emploi des pronoms : « je » sujet du verbe « dire » est à l’initiative de la parole. La femme est présente au travers du complément du verbe dire « lui » et est la destinataire avec l’emploi du pronom « tu ». Le discours direct permet de rendre vivant le récit et d’ajouter un brin de fantaisie.
  3. L’emploi du tutoiement manifeste également le rapprochement rapide des deux personnages pour un moment d’intimité dans la nature « t’en venir dans les champs ? ».

Transition : En fin de strophe, cette question posée crée une attente chez le lecteur : la réponse de la femme.

MOUVEMENT 2 : LA RENCONTRE ET LE JEU DE SEDUCTION DE L’AUTEUR

Ensuite de la ligne 5 à la ligne 12, on assite aux échanges entre les deux personnages dans un jeu de séduction.

Première analyse :
Elle parle avec les yeux.

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