Ballade, Charles d’Orléans
Commentaire de texte : Ballade, Charles d’Orléans. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louna.tut • 20 Mars 2021 • Commentaire de texte • 857 Mots (4 Pages) • 4 225 Vues
Louna tuttle 2C
Commentaire linéaire poésie
Ballade est une poésie de Charles d’Orléans, écrite entre 1415 et 1440 à la fin du Moyen-Âge. L’auteur est un prince connu pour ses nombreuses œuvres poétiques. Ce poème est un huitain, chaque vers étant rédigé sous forme de décasyllabes.
À travers ces 3 strophes, le poète veut faire découvrir au lecteur la déclaration d’amour exprimée à sa prétendante. Comment cette poésie sert-elle au mieux pour exprimer ses sentiments amoureux? Dans la première strophe, nous étudierons le pardon qu’il implore à sa bien aimée, dans la seconde, nous évoquerons sa déclaration d’amour et enfin dans la troisième, son souhait de partager sa vie à ses côtés.
Dans la première strophe, les rimes sont identiques pour «plaisant» (vers 1) et «attendant» (vers 3) qui ont un son en «en», pour «pardonner» (vers 2), «raconter» (vers 4), «celer» (vers 5) et «conforter» (vers7) qui ont un son en «er», et pour finir «détresse» (vers6) et «maîtresse» (vers 8) qui eux ont un sont en «esse».
Le poème est donc composé de rimes croisées, ainsi que deux rimes suivies (ou aussi appelé «plates») au milieu de la strophe. Cela lui confère une cohérence sonore. Dès le premier vers, le poète fait une énumération «Belle, bonne, non-pareille, plaisante», où il vante toutes les qualités physiques et mentales de sa désirée.
Il se soumet entièrement à sa bien-aimé comme un chevalier à son maître, «Je vous supplie, veuillez de me pardonner» (vers 2).
Il éprouve de l’admiration et de l’amour pour cette Dame, il parle de sa grâce (vers 3), de ses qualités qui la rendent unique «non-pareille».
Il met son cœur à nu, lui avoue son amour, et lui admet qu’il n’y a qu’elle qui détient le pouvoir de contrôler son cœur, et de régner sur lui, «Comme celle qui peut me conforter» (vers 7).
Dans la deuxième strophes, le poète parle de sa «détresse» (vers 6) et de ses «maux» (vers 9), car l’amour est un sentiment affligeant s’il n’est pas réciproque. Néanmoins, son Amour avec un grand «A» qu’il porte pour cette femme, apparaît distinctement au vers 10 «Force d'Amours me fait ainsi parler». Il a le courage de lui avouer ce qu’il a sur le cœur, car l’Amour qu’il éprouve est si intense et si fort qu’il contrôle tout son être physiquement et mentalement. Les mot «servant» (vers 11) et «serviteur» (vers 15) font référence au fait qu’il est près à tout pour elle, jusqu’à devenir son serviteur. On peut distinguer aussi au vers 13 une hyperbole, «La grand beauté que vous avez sans paire» pour avouer que la beauté de cette dame est «non-pareille» (vers 1) et au dessus de toute les autres.
Dans la troisième strophe, l’auteur affirme qu’il désire avoir la main de son amante mais qu’il n’ose pas lui la demander,
«Que vous me donniez en octroi don si grand,
Je ne l‘ose dire ni demander.» (vers 17 et 18).
Il avoue qu’il veut achever sa vie avec elle,
«Mais s’il vous plaît que, de ci en avant,
En vous servant puisse ma vie user,» (vers 19 et 20).
La femme semble ne pas être une amante accessible, donc le poète ne peut pas entrevoir avoir une relation équivalente, c’est donc pour cela qu’il se met dans une histoire de soumission, il n’exige qu’une seule chose c’est de finir sa vie avec elle «En vous servant puisse ma vie user» (vers 20). Les trois strophes sont toutes élaborées sur un schéma de rimes identiques. À chaque fin de strophe un vers est répéter «Car je vous tiens pour ma seule maîtresse» (vers 8, 16 et 24), dans une chanson,on appelle ça un refrain. La ballade est un type de poème qui est à l’origine chanté qui était pratiqué au Moyen-Âge. Sa forme est toujours la même, composé de trois strophes, dont les quatre premiers rimes de chaque sont croisés c’est a dire ABAB, chaque strophe se finissent par le même vers ce qui forme donc un refrain.
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