Bac français
Commentaire de texte : Bac français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maudhmmn • 3 Avril 2019 • Commentaire de texte • 948 Mots (4 Pages) • 527 Vues
HAMMAN MAUD
1°L
Devoir maison de français
Les extraits que nous allons ici étudiés sont l’épopée La Divine Comédie écrit par Dante en 1306-1321, le poème La Comédie de la mort de Théophile Gautier en 1838 et le roman La Porte des Enfers écrit par Laurent Gaudé en 2008, tout trois des réécritures issues de la descente aux Enfers qui trouve son origine dans les œuvres de l’Antiquité, L’Odyssée d’Homère et L’Enéide de Virgile. Alors, quels éléments en commun sont ici présents et les textes offrent-ils la même vision des Enfers ?
En premier lieu, nous allons voir les éléments en commun, comme l’ambiance sombre qui règne dans ces trois extraits.
Ainsi, dans le texte écrit par Dante, « les cris désespérés » l.3 l’utilisation de l’adjectif « désespérés » introduit une dimension tragique tout comme la première ligne du texte de Théophile Gautier avec l’énumération « les soupirs, les plaintes et le râle » v.1.
Ensuite, la présence d’un guide spirituel dans les trois extraits renforce cette ambiance sombre avec « et je serai ton guide, Et je te tirerai d’ici vers un lieu éternel » l.2 dans le texte La Divine Comédie puis l’utilisation du deuxième pronom personnel dans La Comédie de la mort « Poursuivons » v.2, « avons » v.7 et dans le dernier extrait ici proposé « Ils » l.6
Dans un second temps, nous allons voir que les trois auteurs offrent ici la même vision des Enfers.
En effet, dans le texte de Dante « la porte de Saint Pierre » l.12, et de Laurent Gaudé « la porte que l’on n’ouvre pas » l.26, comme une sorte de passage obligé afin d’atteindre les Enfers. Le feu est aussi présent qui est un élément banal des Enfers, dans le passage de Dante « Dans le feu » l.7, « Des lèvres du soleil » l.9 du texte de Théophile Gautier.
En somme, nous avons vu les éléments communs de ces trois extraits puis leur vision semblable des Enfers.
A vivre par élan et à vouloir se tuer par entrain, l’un l’a emporté sur l’autre et son sourire s’est consumé dans les nuages. Il avait décidé de mourir en ajustant ses lunettes avec l’air responsable des enfants qui ont grandi mais qui ne veulent pas connaître la vie. Il avait a tout jamais décidé d’être la jeunesse éternelle, qui ne connaîtra jamais les rides, en se jetant par la fenêtre pour s’envoler comme un ange immaculé.
Gabriel remercia le jour et salua la nuit. Elle était remplie d’hurlements, de questionnements mais il la choisit plutôt que la lumière, pleine de gaieté et de naïveté. Il laissa la nuit le posséder et lui apparut alors une sombre lune, d’une beauté figée dans le temps, qui prétendit être son accompagnateur. « - Son accompagnateur ? Pour ? » La lune ne daigna par répondre. Autour d’eux, un sol recouvert d’un vaste fleuve rouge impressionna le jeune Gabriel. Les cris se faisaient plus intenses depuis qu’ils étaient arrivés dans cet endroit. « -Ce sont tes ecchymoses à l’âme qui les attirent. » lui indiqua son accompagnateur. Gabriel sentait que pour la première fois depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne, on le voyait. Ces esprits qui vagabondaient depuis plusieurs siècles dans cet endroit le comprenaient plus que quiconque. La lune et lui arrivèrent alors devant une immense porte rouge tachetée de blanc, qui semblait plus vieille que n’importe quelle personne qu’il n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer. Il se demanda alors s’il devait toquer, ou appeler, mais quoi ? Des flammes rougeoyantes entouraient cette imposante porte. La lune lui demanda alors pourquoi il avait choisi la nuit plutôt que le jour. « -Je suis mort le jour, j’ai voulu demeurer pour l’éternité dans la nuit. » lui répondit Gabriel.
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