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Analyse du texte "Lettres persannes" de Montesquieu

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Par   •  9 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  726 Mots (3 Pages)  •  1 041 Vues

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Introduction : Montesquieu (1689-1755) est un écrivain français qui a beaucoup voyagé. Il est l’auteur de nombreux romans parmi lesquels : « Lettre persanes » (1721) ainsi que « De l’Esprit des Lois ». « Les Lettres Persanes » est un roman épistolaire écrit en 1721. Ce roman épistolaire est publié à Amsterdam, anonymement. Il évite donc la censure. Les deux personnages persans, Usbek & Rica voyagent à Paris où ils s'installent huit ans. Montesquieu critique de manière indirecte la société française. Louis 14 est visé par ces critiques de la société. Dans cet extrait Uzbek et Rica découvrent la France, ils sont très étonnés. La Lettre XXIV est une manière pour Montesquieu de critiquer la société française : le mode de vie des parisiens, le pouvoir royal & papal sont jugés excessifs.

Développement :

3/ La critique de la société française

a) Critique du roi

Dans cette lettre une critique du pouvoir politique et religieux est développée, ainsi qu’une satire du roi et du pape. A travers ces critiques le peuple est également pris pour cible. En effet, le roi est décrit comme un manipulateur qui prend ses sujets pour de simples objets. De plus, le roi est vaniteux comme le montre la comparaison « la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines ». L’oxymore entre les mots « vanité » et « inépuisable » montre que la puissance du roi provient d’un vide inépuisable. Les figures de style permettent à l’auteur de critiquer violemment le roi tout en faisant rire son lecteur. Le roi paraît également soutenir des guerres « on lui a vu entreprendre ou soutenir de grande guerres » et « n'ayant d'autres fonds que des titres d'honneur à vendre » cela montre que la puissance que possède le roi n’est pas méritée. Ainsi, Louis XIV est très clairement critiqué sans que son nom n’apparaisse dans le texte.

b) Critique du pape, de la religion

De plus, Montesquieu fait aussi une critique du pape et de la religion. Lorsque Montesquieu présente le pape, il fait une présentation méliorative de celui-ci : « ce que je te dis ne doit point t’étonner » et « il y a un autre magicien ». Rica compare le pape au roi dans la phrase « il y a un autre magicien plus fort que lui, qui n'est pas moins maître de son esprit qu'il l'est lui-même de celui des autres ». Dans cette subordonnée relative il est dit que le pape manipule le roi qui manipule ses sujets. Le pape et le roi sont comparés l’un à l’autre par une négation « n’est pas moins » qui est un euphémisme, car si la phrase était formulé différemment, le lecteur comprendrait le sens caché de cette phrase. Celle-ci veut faire comprendre au lecteur que le pape a un pouvoir plus fort que le roi sur l’esprit des sujets. La tournure de la phrase manipule le lecteur tout comme le roi et le pape manipule le peuple. Le pape est considéré comme une personne pouvant faire croire n’importe quoi à n’importe qui. Ainsi, la critique du pape est très violente.

c) Critique du peuple

Enfin, Montesquieu fait une critique du peuple. Il décrit la vie des parisiens comme trop agitée « mouvement

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