Analyse de "Femmes soyez soumises à vos maris" de Voltaire
Commentaire de texte : Analyse de "Femmes soyez soumises à vos maris" de Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lolie-Rock • 31 Mai 2016 • Commentaire de texte • 868 Mots (4 Pages) • 7 686 Vues
« Femmes, soyez soumises à vos maris » (1768)
Voltaire
- le mouvement des Lumières → volonté des philosophes européens du 18e siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir
- Voltaire (1694-1778) fait partie de ce mouvement littéraire
- pamphlet « Femmes, soyez soumises à vos maris » en 1768
- femme de caractère, la Maréchale de Grancey → défend la cause féminine durant un dialogue avec l'abbé de Châteauneuf.
Mais → Par quels procédés Voltaire dénonce-t-il l'inégalité des sexes ?
→ Quelle stratégie utilise ici Voltaire pour montrer l'inégalité en h et f ?
→ En quoi ce pamphlet est-il efficace pour défendre la condition féminine ?
→ Dans quelles mesures ce dialogue constitue-t-il un plaidoyer ?
1ère partie : Le portrait d'une femme originale
2ème partie : La rébellion d'une femme
3ème partie : Ironie du narrateur
I) Le portait d'une femme originale :
Portrait exclusivement moral : permet à l'auteur de renforcer son argumentation (intelligence, force de conviction, personnalité), efface ce qui la différencie des H (directe, franche, parle cruement, cultivée, blasphème)
a) Un caractère vif :
Première ligne :→ Femme à la mode, aristocrate, existence futile : anaphore (« n'ayant jamais ») locution restrictive ( « ne...que ») = souligne le fait que la M n'avaient que peu d'activité attractive+ouverture sur le monde faible.
- Son caractère vif : bascule dans le monde des connaissances par le biais de la lecture (emploi du passé simple:ligne 4-6, périphrase: l5).
Dialogue avec l'abbé → Son portrait s'affirme, prête à s'emporter : réaction violente = gestuelle (« j'ai jeté le livre »l14), menace (« je lui aurais fait voir du pays »l21), expression virulente marquée d'ironie (« Mais voilà une plaisante raison »l37)
- Elle ne laisse aucune place à l'abbé pour parler →La marquise refuse l'invitation chrétienne à la soumission
b) Un langage libre :
- Le franc-parler → ne mâche pas ses mots, plaide la cause des femmes : évoque de manière directe les plaies propres de la condition féminine (grossesse /règles accouchement): périphrase évoquant des réalités claires, triviales : apparaissent très crues pour une conversation à cette époque (sujet tabous)
c) Une force de conviction :
- Dialogue ayant un double destinataire : l'abbé & le lecteurs
- questions oratoires (l23 à 32) : implique le lecteur (« Nous ») → alliance avec les autres F
- souligner son indignation : fortes expressions= hyperboles « maladie mortelle »l28)
- phrases longues : déséquilibre dans le dialogue, (l20 à 51)
- Violence de son argumentation : tirade ponctuée (?!), phrases vives→écrase le locuteur,
- Montre que son raisonnement est logique: Anaphores (« N'est ce pas? » l26-28)
- Discours blasphématoire : elle s'adresse à un abbé
II) La rébellion d'une femme :
3 bonnes raisons d'utiliser cette forme/ces personnages :
- donner la parole à une femme pour lui donner une place
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