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Hguj

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Par   •  17 Décembre 2022  •  Dissertation  •  2 428 Mots (10 Pages)  •  247 Vues

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Au prètre Michel Sarkis,

Bénissez, mon père.

Vous m’avez demandé, en vue d’entreprendre mon catéchuménat, de vous informer des sujets que je voulais approfondir, selon mes lacunes et mes erreurs, pour parfaire mon enseignement.
Néanmoins, je me trouve être médiocre juge de mes propres lacunes et de mes propres erreurs : je m’en remet plutôt à votre sagesse et votre autorité pastorale. C’est pourquoi j’ai pris l’initiative d’écrire, comme l’ont fait souvent nos prédecesseurs dans le Christ pour justifier leur orthodoxie, une confession de foi, que je soumet à votre jugement, vous demandant humblement de bien y corriger les erreurs et les lacunes.
J’essaierai d’entreprendre telle confession de foi dans l’ordre des sujets abordé par le Crédo des pères de Nicée et Constantinople, mais je ne garantis pas que j’arrive à une ordre correct ou une perfection exaustive de la foi que je crois être la notre : je m’excuse à l’avance de ma maladresse, de ma confusion, de mes erreurs de doctrine comme de style.

Nous croyons en un seul Dieu, le Père. Le Père est, en effet, la personne primordiale de notre théologie, car elle est à l’origine de toute les autres.
Le Père est la seule source de la divinité, et la divinité est la source de toute le reste. Ainsi, le Père et le Principe sans Principe, et la Cause incausé, l’engendreur inengendré, le spirateur non spiré.
Le Père existe de toute éternité, et, par définition, il est le père, et il est divin. S’il est divin, il doit forcément exercer sa grâce ou son amour divin, qui est l’énergie nécessaire de la divinité, par laquelle la divinité est défini. Il doit donc exister des personnes qui sont l’objet de cet amour, de toute éternité. Et si c’est le Père, c’est à dire une personne défini, il doit forcément être definit, c’est à dire défini vis à vis d’autre que lui même, car nul n’est défini et n’existe personnellement sans qu’il n’y ait autre que lui, sinon ce ne serait pas une personne, mais simplement une monade universelle englobant le tout, sans distinction.

Cette relation avec le reste qui définit la personne du Père, c’est son mode existentiel, ou idiomata. Nous savons, car cela nous a été révélé, que Dieu le Père existe de façon inengendré, en engendrant le Fils et Spirant le Saint Esprit. Ainsi, le Fils et le Saint Esprit sont nécessaire au Père, sinon il ne serait pas le Père, n’ayant pas son mode existentiel (idiomata).

Le Père cause ainsi éternellement le Fils et le Saint Esprit, de deux manière différente, par engendrement, et par procession. Ces deux manières constituent les modes existentiels du Fils et du Saint Esprit respectivement : engendré du Père, et procédant du Père.

Par cet engendrement et cette spiration éternelle, le Père donne au Fils et au Saint Esprit son essence, l’essence divine : ainsi les trois personnes de la Trinité sont consubstantielles, d’une même essence commune.

En outre, les trois personnes de la Trinité étant toutes divines, elles exercent toutes l’action divine nécessaire, c’est à dire l’amour divin ou grace, les unes envers les autres, éternellement : c’est l’amour intra trinitaire, entre le Père, le Fils, et l’Esprit, ou encore la manifestation éternelle.


Ainsi, il faut considérer trois catégorie dans notre théologie : l’essence, la personne, et l’énergie.

La personne est le sujet agissant, l’énergie est l’action, et l’essence est ce qui permet d’agir, ce qui donne la capacité d’agir. Ainsi, Paul, une personne humaine, enhypostasiant l’essence humaine, mange, c’est à dire effectue une action humaine, car il est humain. De la même manière le Saint Esprit, une personne divine, enhypostasiant l’essence divine, inspire les prophètes, car il est d’essence divine, et inspirer les prophètes est une action divine.

Il n’existe pas d’essence qui ne soient pas enhypostasiés, ni d’hypostase qui n’aient pas d’essence. Et la plupart des énergies ne sont pas nécessaires (on peut être un homme sans pour autant escalader, par exemple, et Dieu n’était pas moins Dieu avant qu’il n’ouvre le mer en deux).
Mais il existe des énergies nécessaires : celles qui définissent la personne (le mode existentiel : Le Père est inengendré, le Fils est engendré du Père, Adam est créé par Dieu, Eve est sorti de la côté d’Adam, Salomon est né de David, etc), et celles qui définissent, sont nécessaires à l’essence (on est pas divin sans la grace, et on est pas humain sans l’activité de l’ame).


Revenons à la Trinité. Les trois personnes divines, partageant une seule essence, partagent aussi une seule économie : c’est à dire que, dans leurs actions vis à vis du Monde, elles coagissent parfaitement en une seule action : une action du Père, par le Fils, dans l’Esprit. C’est pourquoi nous disons qu’il y a un seul Dieu, le Père, mais aussi qu’il y a un seul Dieu car il n’y a qu’une seule essence, mais avant tout, qu’il n’y a qu’un seul Dieu car il y a une seule économie, par la coaction des trois personnes : car le mot Dieu désigne avant tout l’opération de Dieu dans le monde.

En effet, nous ne connaissons de Dieu non pas son essence, mais ses opération : on plutôt, son économie commune aux trois personnes, divisés en plusieurs actions dont nos prédecesseurs ont été témoins : telle sont par exemple, la Création, les miracles, les théophanies, toutes les actions et manifestations de Dieu.

Dieu a commencé par créer le monde : je ne peux dire pourquoi, car ses voies sont impénétrables. Et au sein de ce monde, il a créé l’homme, à son image et à sa ressemblance.

Il a créé l’homme néanmmoins avec le libre arbitre, et ce libre arbitre à conduit l’homme à désobéir à Dieu. Et par cette désobéissance l’homme a chuté : il était à l’image, mais plus à la ressemblance de Dieu, par ce péché d’adam, la mort et le péché sont rentrés dans le monde, qui a chuté avec l’Homme. Et tous les descendants d’Adam ont hérité de cette nature déchue.

Mais Dieu n’a pas abandonné l’homme pour autant: et depuis Adam, il exerce sa grace envers les hommes, et les Justes consentent à y coopérer, pour la préparation de la réparation du péché d’Adam.

C’est toute l’histoire de l’humanité avant l’Incarnation, Dieu a passé un pacte avec Adam, avec Seth, avec Noé, avec Sem, avec Abraham, avec Isaac, avec Jacob, avec Joseph, avec Moise, avec David, avec Salomon, avec tous ces personnages qui furent des précurseurs, des prototypes et des annonciateurs du Christ.

L’Alliance de Dieu a été plus ou moins restreinte ou élargie, selon la vertue des hommes : et le salaire du péché étant la mort, Dieu exerçait sa justice envers les injustes, en les tuant, par le moyen de ses anges, des calamités et de son peuple.

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